Courtura Nissarda = Febrié 2024 (Culture Niçoise = Février 2024)

En ces temps troublés, la culture est un espace de liberté à Nice

 

Le programme de février est alléchant

 

Jeudi 1° Février : à Nissa (Nice), au CUM, à 16H00, dans le cadre du Carnaval et la culture populaire et sportive des carnavaliers « Le Carnaval de Nice et le Sport à travers les cartes postales » Annie Sidro, issue d’une lignée de carnavaliers depuis 1897 (son grand-père et son père ont été parmi les plus importants créateurs de chars de carnaval et de parade), a, par ses connaissances et son dynamisme fortement contribué au développement et à la reconnaissance nationale et internationale du Carnaval de Nice.

Michel Bozzano, ancien carnavalier et « carnavalophile » passionné de recherche sur le monde étrange et merveilleux du Carnaval.

José Maria, responsable du magasin MARIA NICECOLLECTIONS, 2 passage Malausséna à Nice, collectionneur depuis plus de 50 ans, auteur de nombreux livres sur Nice et les Alpes- maritimes illustrés de ses cartes postales anciennes

En cette année des Jeux Olympiques, ils vous présenteront de nombreux documents originaux et inédits qui montreront le lien du Carnaval de Nice et du sport, depuis la création du Comité des Fêtes en 1873. Cette présentation audiovisuelle, sera accompagnée de commentaires et anecdotes sur le vécu populaire des carnavaliers et des Niçois pendant leur Carnaval. Centre Universitaire Méditerranéen, Promenade des Anglais, 06000 Nice, Bus 12. Tram’ ligne 2 (Arrêt Grosso)

Vendredi 2 Février : à CARROS, à 20H00,  salle J. Gréco, dans le cadre du festival Trajectoires – du 11 janvier à 16 février (7 lieux / 18 spectacles). « Parler Pointu » par le  Studio 21 (Théâtre Tout public (dès 12 ans)

Un hommage bourré d’humour aux accents de nos régions, incarné avec fierté et dérision par Benjamin Tholozan, sous la forme d’une épopée historique et familiale

Dans la famille de Benjamin, on parle ‘avé l’accent’, sauf lui. Devenu comédien professionnel à Paris, il parle pointu, c’est-à-dire un français distingué, académique.

Dans ce spectacle, Benjamin ressuscite son grand-père et, avec lui, la façon de parler de ses ancêtres. Un voyage jubilatoire qui passe par la Rome Antique, les troubadours de langue d’oc, la cour des rois de France, et les premiers membres de l’Académie.

Accrochez-vous !

+ APÉRO CONF – Que disent de nous les accents et des intonations du langage ?

Avant le spectacle, à 18h30 au Forum Jacques Prévert  par Shona WHYTE, spécialiste de la didactique des langues et Katerina PALASIS, spécialiste en acquisition du langage (Université Nice Côte d’Azur).

GRATUIT sur INSCRIPTION – 04.93.08.76.07

Marion Bertrand – Forum Jacques Prévert

Relations publiques – scolaires et territoires

LD : 04.97.10.24.81 / Standard : 04.93.08.76.07

animationrp@forumcarros.com

INFOS & ACCÈS :

Tarif : 10€ / 14€

Infos et réservations au Forum Jacques Prévert (04 93 08 76 07) ou sur le site forumcarros.com

Salle Juliette Gréco : 5bis Boulevard de la Colle Belle, 06510 Carros

Parking Gratuit à côté de la salle.

Samedi 3 Février : à la Ternita-Vitour (La Trinité), à l’Astrorama,  de 18h à 22h : Soirée « Ciel Ouvert »  pour s’initier à l’astronomie seul, en famille ou entre amis. Age conseillé : à partir de 6 ans.

Mardi 6 Février : à Nissa (Nice), à 15H00, salle de l’Artistique (27 Boulevard Dubouchage) dans le cadre du cycle de conférences « Aux Origines » (L’Univers, la Vie, l’Homme – Les mardis de la culture scientifique, cycle de huit conférences scientifiques  « Des Origines à aujourd’hui 2.0) « Aux Origines de la Biodiversité »  par Marie-Christine Maurel (Biologiste, Institut de systématique, Evolution, Biodiversité, Sorbonne Université) les découvertes de Carl Von Linné et Charles Darwin, l’évolution des organismes au sein des écosystèmes, la dynamique de » la biodiversité. Entrée libre.

Mardi 6 Février : à Nissa (Nice), à 15H00, dans le cadre du mois de l’art sacré 2024 du Cercle Bréa, « la gloire du baroque »,   conférence de Germaine Leclerc, professeur agrégé, « Thèmes récurrents d’une nouvelle iconographie ». Réservations indispensables auprès du Cercle Bréa : 12 bis Rue Benoît Bunico, 06300 Nice.  04 93 27 27 01. Le lieu des conférences vous sera indiqué alors.

Jeudi 8 Février : à Nissa (Nice), à 18H00, au café culturel « Chez Pauline », notre rencontre mensuelle du « Café NissART » avec Gilbert AUTHEMAN, pyschologue et auteur contois qui nous présentera son dernier livre « la psy de Garibaldi » ainsi que toute son œuvre. (4 rue Bavastro- tram ligne 1 arrêt Garibaldi et ligne 2 arrêt Port Lympia) PAF : 1 consommation. Entrée libre : gratuit pour les adhérents, 3 € pour les non-adhérents. Contact et renseignements : 04 92 27 15 80 ou contact.racinesdupaysnicois@gmail.com

Samedi 10 Février : à la Ternita-Vitour (La Trinité), à l’Astrorama,  de 20h à 22h : Soirée « Initiation à l’observation » pour apprendre à utiliser votre/un télescope.

Samedi 10 Février : à Nissa (Nice), à 20H30, en l’église Saint Jean Baptiste (église du Vœu), Concert « In Furore ou fureur divine, Passion sacrée » (Œuvres de G .B.  Pergolesi et A. Vivaldi) par la société de musique ancienne de Nice. Tarif : 12 €.

Dimanche 11 Février : à la Ternita-Vitour (La Trinité), à l’Astrorama,  de 14h à 16h : « Dimanche Astro » : les machines du ciel !
Assemblage de maquettes de satellites – activité familiale. Age conseillé : à partir de 8 ans

Mardi 13 Février : à Nissa (Nice), à 15H00, salle de l’Artistique (27 Boulevard Dubouchage) dans le cadre du cycle de conférences « Aux Origines » (L’Univers, la Vie, l’Homme – Les mardis de la culture scientifique, cycle de huit conférences scientifiques  « Des Origines à aujourd’hui 2.0) « Aux Origines des outils : de l’éclat au biface »  par Bertrand Roussel (Préhistorien, directeur des usées Archéologiques de Nice) l’outil comme prolongement de la main, déjà les animaux il y a 3.3 millions d’années, conceptualisation de l’outil par la culture . Entrée libre.

Mercredi 14 Février : à Nissa (Nice), à 17H00, cours d’initiation à « la lenga nissarda » au siège de l’association. Contact et renseignements : 04 92 27 15 80 ou contact.racinesdupaysnicois@gmail.com

Mercredi 14 Février : à la Ternita-Vitour (La Trinité), à l’Astrorama,  de 20h à 22h : « Rendez-vous astro du mercredi » – Cycle histoire des sciences « de la Révolution astronomique à la Renaissance » : Copernic. Conférence suivie d’une séance d’observation du ciel ou de planétarium.

Samedi 17 Février : à Grasse (Prouvença),  sortie organisée, départ 13H00 (en bus à partir de Nice) « les chefs d’œuvres baroques de la chapelle de la Visitation et de la cathédrale Notre-Dame du Puy » avec Brigitte Mandrino (conservateur des antiquités et objets d’art) et Myriam Galland (historienne de l’art, guide conférencière). Tarif : 30 €

Mardi 20 Février : à Nissa (Nice), à 15H00, salle de l’Artistique (27 Boulevard Dubouchage) dans le cadre du cycle de conférences « Aux Origines » (L’Univers, la Vie, l’Homme – Les mardis de la culture scientifique, cycle de huit conférences scientifiques  « Des Origines à aujourd’hui 2.0) « Aux Origines du cinéma : l’Art pariétal»  par Marc Azéma (Docteur en Préhistoire, réalisateur) l’art figuratif inventé par Sapiens, la création du mouvement 36 000 ans avant l’invention du cinéma. Entrée libre.

Mardi 20 Février : à Nissa (Nice), à 15H00, dans le cadre du mois de l’art sacré 2024 du Cercle Bréa, à 15H00, Conférence de Myriam Galland « La présence de Rubens dans les Alpes-Maritimes ».  Réservations indispensables auprès du Cercle Bréa : 12 bis Rue Benoît Bunico, 06300 Nice.  04 93 27 27 01. Le lieu des conférences vous sera indiqué alors.

Samedi 24 Février : à la Ternita-Vitour (La Trinité), à l’Astrorama,  de 18h à 22h : Soirée « Ciel Ouvert »  pour s’initier à l’astronomie seul, en famille ou entre amis. Age conseillé : à partir de 6 ans.

Mardi 27 Février : à Nissa (Nice) à 14H30 et 16H00, « Visite de la Chapelle Sainte Croix, dite chapelle des pénitents blancs » (1 Rue Saint-Joseph, 06300 Nice) pour 2 groupes de 20 personnes. Renseigneùents : Cercle Bréa, 12 bis Rue Benoît Bunico, 06300 Nice.  04 93 27 27 01.

Mardi 27 Février : à la Ternita-Vitour (La Trinité), à l’Astrorama,  stage « Astérisque » d’initiation à l’astronomie pour les enfants de 8 à 14 ans jusqu’au 29 février.

Courtura Nissarda= Decembre 2023 (Culture Niçoise=Décembre 20023)

Le mois de décembre foisonne d’évènements culturels.

 

Voici les dates que nous vous proposons avant les joursv de fêtes de fin d’année

 

Samedi 2 Décembre : : à Boulèna (La Bollène Vésubie), à partir de9H00, sur la place du village, Marché de Noël, avec crèche vivante et restauration sur place. 04 93 03 60 54

 

Samedi 2 Décembre: à Nissa (Nice), de 10h00 à 18h00, : « mercat leterari de Calena » 10 Décembre :

Samedi 2 Décembre : à Sant Esteve (Saint-Etienne de Tinée), à 15h30,  « lou Rodou Nissart » joue la pièce « Bescutin e Belladona ».

Samedi 2 Décembre : à Berra (Berre les Alpes), en l’Eglise, à 19 heures, concert du « Corou de Berra » avec vin chaud et biscuits. Gratuit

Vendredi 8 Décembre: à Nissa (Nice), à 18H00, au café culturel « Chez Pauline » (4 rue Bavastro, 06300 Nice – derrière l’église du Port- Tram’ ligne 1 arrêt Garibaldi et ligne 2 arrêt Lympia) Serge Chiaramonti, président de la Fédération des Associations du Comté de Nice (FACN). Entrée libre et gratuite pour les adhérents de l’association « Racines du Pays Niçois », 3 € pour les non-membres. PAF pour tous : une consommation.

Samedi 9 Décembre : à l’Escarèa (l’Escarène), de 8H00 à 13H00, Place Carnot, « Marché de Noël » avec à 11H00 la « Grande Parade de Noël ». Animé par les associations Escarènoises.(Vin chaud, crêpes, gaufres, photos avec le Père Noël) 06 63 53 57 81

Dimanche 10 Décembre : à Lantousca (Lantosque), de 10H00 à 17H00, Salle des Fêtes, « Marché de Noël ». Nombreux exposants : création, artisanat, gourmandises. Animations : Photos avec « Barba Calèna » (le père Noël), tours de poneys, structure gonflable. Restauration sur place : pause gourmande, sucrée & salée, vente de vin chaud. 06 63 20 01 64

Mercredi 13 Décembre: à Nissa (Nice), 17H00, au siège de l’association, initiation à l’apprentissage de la langue nissarde (réservé aux adhérents)

Jeudi 14 Décembre: à Nissa (Nice), au CAUE 06 (26 quai Lunel, 06300 Nice –Port), à 17H00, conférence  « L’urbanisation des quartiers Niçois », par Monsieur Jean-Paul POTRON, Conservateur de la Bibliothèque du Chevalier de Cessole, auteur du livre « Les quartiers de Nice de 1855 à nos jours »

Vendredi 15 Décembre : à Nissa (Nice), au Théâtre Francis Gag (4 rue de la Croix « en Vila Vièia »), à 20H00, une comédie de Laurent Thérèse (mise en scène de Marie Gag) « Chicoulata e Virtu ». Prix des places : 8 €. Réservation obligatoire : 04 93 83 54 41 ou www.theatrenicoisdefrancisgag.fr

Samedi 16 Décembre: à Nissa (Nice), à 10H00, balade historico-culturelle « Promenade à travers le temps en Pays Niçois… de la Préhistoire à nos jours…» pour découvrir toute l’histoire de notre pays à travers les siècles depuis la nuit des temps. Renseignements et inscriptions : 04 92 27 15 80 (secrétariat-répondeur) ou contact.racinesdupaysnicois@gmail.com.

Samedi 16 Décembre : à Nissa (Nice), au Théâtre Francis Gag (4 rue de la Croix « en Vila Vièia »), à 15H00, une comédie de Laurent Thérèse (mise en scène de Marie Gag) « Chicoulata e Virtu ». Prix des places : 8 €. Réservation obligatoire : 04 93 83 54 41 ou www.theatrenicoisdefrancisgag.fr

Samedi 16 Décembre : à Nissa (Nice), au Théâtre Francis Gag (4 rue de la Croix « en Vila Vièia »), à 20H00, une comédie de Laurent Thérèse (mise en scène de Marie Gag) « Chicoulata e Virtu ». Prix des places : 8 €. Réservation obligatoire : 04 93 83 54 41 ou www.theatrenicoisdefrancisgag.fr

Dimanche 17 Décembre : à Nissa (Nice), au Théâtre Francis Gag (4 rue de la Croix « en Vila Vièia »), à 15H00, une comédie de Laurent Thérèse (mise en scène de Marie Gag) « Chicoulata e Virtu ». Prix des places : 8 €. Réservation obligatoire : 04 93 83 54 41 ou www.theatrenicoisdefrancisgag.fr

Dimanche  24 Décembre : à Nissa (Nice), à 17h : messe de Noël en nissart en la chapelle Nouòstra Dama dau  Bouòn  Viage (Notre Dame du Bon-Voyage) , Route de Turin

 Dimanche 24 Décembre : à N issa (Nice), à 19h: messe de Noël en nissart en l’église San Roc (Saint Roch),  La « Ciamada nissarda » assure les chants en nissart.

Courtura Nissarda: Setembre 2023 (Culture Niçoise : Septembre 2023)

Ca y est ! C’est la rentrée après les vacances d’été et les évènementrs culturels se multiplient

Nous avons sélectionné ces dates pour vous

Samedi 9 septembre :  à Counta (Contes), Foire du Paillon, Agricole, Commerciale et Artisanale. Au Stand Editions Baie des Anges : Auteur Invité, Gilbert Autheman

Samedi 9 septembre : à Nissa (Nice), à 8H00, départ pour notre Escapade en Piémont » couplée avec la cérémonie du « Vot ëd Soperga » réservée aux adhérents de Racines du Pays Niçois. Un programme bien rempli sur 2 jours avec un repas piémontais le samedi soir. Renseignements et inscriptions : 04 92 27 15 80  ou contact.racinesdupaysnicois@gmail.com

Dimanche 10 septembre : à Turin, suite de l’« Escapade en Piémont » avant notre retour sur Nice.

Mardi 12 septembre : à Nissa (Nice),  “C’est la rentrée”, à 18H00, Bibliothèque Raoul Mille (33, avenue Malaussena, Bus : n° 11 : Libération, Tram Ligne 1 : Libération) “Nice et Vous”, Auteur Invité : Yves-Marie Lequin, autour de son ouvrage : La Belle Époque Nice – Paris. Soirée animée par Emmanuelle Delteil (Journaliste)

Samedi 16 septembre : à Nissa (Nice) « ¨Promenade à travers le temps en Pays Niçois… de la Préhistoire à nos jours » une balade historico-culturelle de 3H30. Renseignements et inscriptions : 04 92 27 15 80  ou contact.racinesdupaysnicois@gmail.com

Dimanche 17 septembre : à Tenda (Tende)  au Musée des merveilles , concert du « Corou de Berra », création avec Benjamin Melia),

Vendredi 22 septembre : à Nissa (Nice), à 18H30, au café culturel « Chez Pauline » (4 rue Bavastro, quartier du Port) reprise du « Café NissART » avec comme invité Marc Tanzi qui nous présentera son dernier livre « Iran, l’éternité d’un empire », nous parlera de ses voyages  et fera des dédicaces de toutes ses œuvres. Marc  Tanzi, un nissart, un  grand voyageur, un remarquable photographe et un  auteur reconnu. (Tram’ ligne 1 arrêt Garibaldi, Ligne 2 arrêt Port Lympia)

Samedi 23 septembre : à Nissa (Nice), une balade autour de l’histoire de Nice pour les enfants. Renseignements et inscriptions : 04 92 27 15 80  ou contact.racinesdupaysnicois@gmail.com

Jeudi 28 septembre : à Nissa (Nice), à 19H00, devant le parvis de l’Abbaye de Saint-Pons, commémoration de la dédition de Nice à la maison de Savoie (28 septembre 1388) il y a 635 ans en présence de toutes les associations nissardes.

Samedi 30 septembre : à Nissa (Nice), Fête nationale du Comté de Nice (11° Festa de la Countéa de Nissa).

Courtura Nissarda = Genouié 2024 (Culture Niçoise = Janvier 2024

Une nouvelle année se présente avec de nouveaux défis  culturels et historiques 

 

Nous avons retenu plusieurs dates intéressantes pour tous ceux qui refusent de voir notre culture et notre histoire disparaitre. 

 

 

Samedi 6 janvier : à La Ternita-Vitour (La Trinité), à l’Astrorama,  de 18H00 à 22H00,   Soirée « Ciel Ouvert »  pour s’initier à l’astronomie seul, en famille ou entre amis. Age conseillé : à partir de 6 ans.

 

Jeudi 11 Janvier : à Nissa (Nice), à 18H00, au café culturel « Chez Pauline », notre rendez-vous mensuel le « Café NissART ». Nous recevrons Alex Benvenuto à l’occasion de la parution de son dernier livre (en collaboration avec Jean-Michel Bessi et Michel Seyrat)  « Nice 1801, dau temp que Berta filava » le Comté de Nice sous la révolution française raconté par François-Emmanuel Fodéré. Nous reviendrons sur cette page de notre histoire quand notre pays était occupé et qu’il résistait contre l’occupant et contre la misère, racontée par un personnage qui a marqué notre histoire, le docteur François Emmanuel Fodéré, témoin de son époque. C’est un brillant médecin né en Savoie (Saint-Jean de Maurienne 1764). Après de brillantes études à Chambéry et à Turin, il deviendra médecin et voyagera pas mal. Il sera nommé à Nice, alors occupée par les français, comme médecin de l’hôpital civil et militaire et sera nommé ensuite professeur de l’école centrale. Il sera chargé d’une étude sur le département des Alpes-Maritimes (dont le territoire collait parfaitement avec celui de l’ancien Comté de Nice) et publiera un rapport intitulé « Voyage aux Alpes-Maritimes » qui sera déposé en 1803 à la préfecture des Alpes-Maritimes (mais ne sera édité qu’en 1821). C’est cet ouvrage qui a servi d’inspiration à Alex Benvenuto (et à ses collaborateurs) pour écrire « Nice 1801, dau temp que Berta filava » Une occasion de redécouvrir notre histoire décrite par un témoin de cette triste époque et revisitée par nos auteurs contemporains. L’auteur pourra vous dédicacer son livre si vous vouliez l’acheter. Alex Benvenuto est aussi l’auteur de nombreux livres sur la cuisine niçoise. L’ouverture des portes aura lieu à 18H00. Entrée libre et gratuite pour les adhérents de « Racines du Pays Niçois » (3 € pour les non-membres). La participation aux frais implique de prendre une consommation. (Chez Pauline, 4 rue Bavastro, 06300 Nice, derrière l’église du Port – Tramway ligne 1 arrêt Garibaldi et ligne 2 arrêts  Garibaldi et Port Lympia).

Samedi 13 janvier : à Nissa (Nice), à 9H30, une balade historico-culturelle (Promenade à travers le temps en Pays Niçois… de la Préhistoire à nos jours…, Il était une fois le Port de Nice…, Il était une fois Cemenelum…) pour groupe constitutué (association, syndicat, comité d’entreprise, collège, etc…)

Samedi 13 janvier : à La Ternita-Vitour (La Trinité), à l’Astrorama,  de 20H00 à 22H00, Soirée « Initiation à l’observation » pour apprendre à utiliser votre/un télescope.

Dimanche 14 janvier : à La Ternita-Vitour (La Trinité), à l’Astrorama,  de 14H00 à 16H00 « Dimanche Astro » : Amusons-nous avec les sciences !
Approfondissez vos connaissances en astronomie en jouant à des jeux de société créés par l’association. Age conseillé : à partir de 6 ans

Mercredi 17 janvier : à Nissa (Nice), à 17H00, au siège de l’association « Racines du Pays Niçois », premier cours d’initiation de langue nissarde  en 2024 (réservé aux adhérents). Renseignements et adhésion : 04 92 27 15 80  (secrétariat-répondeur : vous laissez vos coordonnées téléphoniques – en parlant très distinctement –  et nous vous rappelons au plus vite) ou contact.racinesdupaysnicois@gmail.com

Mercredi 17 janvier : à La Ternita-Vitour (La Trinité), à l’Astrorama,   de 20H00 à 22H00,  « Rendez-vous astro du mercredi » – La fusion nucléaire : du fonctionnement des étoiles à la recherche d’une source d’énergie plus propre. Conférence suivie d’une séance d’observation du ciel ou de planétarium.

Samedi 20 janvier : à Nissa (Nice), à 8H00, départ de notre « Escapade au Piémont » pour 2 journées à Turin et alentours (réservé aux adhérents). Renseignements et adhésion : 04 92 27 15 80  (secrétariat-répondeur : vous laissez vos coordonnées téléphoniques – en parlant très distinctement –  et nous vous rappelons au plus vite) ou contact.racinesdupaysnicois@gmail.com

Samedi 20 janvier : à La Ternita-Vitour (La Trinité), à l’Astrorama,   de 18h à 22h : Soirée « Ciel Ouvert »  pour s’initier à l’astronomie seul, en famille ou entre amis. Age conseillé : à partir de 6 ans.

Dimanche 21 janvier : à Turin, à 17H00, départ pour le retour à Nice après nos deux journées « historico-culturelles » et rencontres amicales en Piémont.

Vendredi 26 janvier : à Nissa (Nice), à 19H00, assemblée générale de l’association « Racines du Pays Niçois » suivie d’un repas musical dans un bon restaurant niçois (sur inscription, places limitées) Ce repas fait office de 11° « Festa de la Countéa de Nissa » (Fête nationale du Comté de Nice) qui n’avait pas pu se dérouler fin septembre comme les autres années. Renseignements et réservations : 04 92 27 15 80  (secrétariat-répondeur : vous laissez vos coordonnées téléphoniques – en parlant très distinctement –  et nous vous rappelons au plus vite) ou contact.racinesdupaysnicois@gmail.com

Samedi 27 janvier :  à La Ternita-Vitour (La Trinité), à l’Astrorama,   de 18h à 22h : Soirée « Ciel Ouvert »  pour s’initier à l’astronomie seul, en famille ou entre amis. Age conseillé : à partir de 6 ans.

Per que la lenga vièu !

Un espoir pour nos langues ?

« Il n’y a pas besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. »

 

La proposition de loi relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion a été définitivement adoptée hier par l’Assemblée nationale.

Même si les mesures proposées dans ce texte seront insuffisantes pour inverser le processus de disparition de nos langues de Provence, il faut saluer la validation de l’enseignement immersif. Cela signifie que les professeurs des écoles publiques pourront, en théorie, enseigner les matières générales en provençal, en nissart, en provençal alpin. C’est un premier pas vers le bilinguisme.

Comment l’adoption de cette loi sera accueillie par les élus locaux de Provence e »t du Pays Niçois ?

Plus aucun d’entre eux en tout cas ne pourra se cacher derrière le droit.

Hier, jeudi 8 avril 2021, à l’assemblée nationale eut lieu une nouvelle très positive pour les langues régionales avec l’adoption de la « loi relative à la protection des langues régionales et à leur promotion » porté et proposé par le député breton Paul Molac.

Cette loi prévoit notamment :  la mise en place de la pédagogie immersive dans des classes de l’enseignement public, de proposer de généraliser l’apprentissage des langues régionales de la maternelle au lycée, la mise en place d’un forfait pour les écoles associatives, permettre l’affichage bilingue sur les bâtiments publics, les panneaux de signalisation, dans la communication institutionnelle dans les collectivités territoriales qui le souhaitent ou encore de mettre fin aux difficultés rencontrées par les parents qui choisissent des prénoms traditionnels régionaux.

Dans un pays n’ayant toujours pas ratifié la charte européenne des langues régionales et minoritaire, l’adoption de telles mesures tiennent du quasi-miracle…d’autant plus miraculeux lorsque, contre toute attente ; la grande partie des députés de la majorité présidentielle présente dans l’hémicycle ont voté pour l’adoption de cette loi ! Malgré l’opposition du gouvernement et plus particulièrement de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation Nationale, farouchement hostile à cette loi estimant que cela « aller trop loin ! »

Le 29 janvier dernier, lors de la séance du conseil municipal de la ville de Nice, Jean-Luc Gagliolo ; adjoint au maire en charge de l’éducation et de l’identité niçoise, fit voter (à l’unanimité) une délibération portant sur la reconnaissance des langues régionales et notamment :  de soutenir l’Association des Professeurs de Langues Régionales dans sa démarche visant à obtenir une plus grande reconnaissance des langues régionales, et en particulier de la langue niçoise, dans le cadre de la réforme du baccalauréat,  de solliciter auprès du Ministre de l’Education nationale la valorisation et l’encouragement de l’enseignement des langues régionales, et en particulier de la langue niçoise, notamment au niveau des coefficients et bonification octroyés au baccalauréat au titre de la Langue Vivante C.

Doucement mais surement une lente évolution des mentalités est en train de se faire dans la France jacobine considérant encore ces langues comme une « menace » pour « l’unicité de la république».

Mais l’adoption de cette loi n’est évidemment pas la fin du combat pour la survie et la pérennisation des langues dites « régionales » dont les langues du Comté de Nice comme le Nissart, Gavouot, le Mentounasc ou encore les différentes langues de la Roya.

Des efforts sont encore à faire, des moyens doivent encore être donné et par-dessus tout une véritable volonté politique des collectivités pour sauver et pérenniser ces langues, notamment à Nice où la mairie, même si des efforts ont été accomplis, peut aller encore plus loin pour soutenir le Nissart et n’a plus d’excuse pour faire encore plus maintenant, grâce à l’adoption de cette loi…

Courtura Nissarda (Culture Niçoise)

Les cultures minoritaires victimes de la Pandémie

Une des conséquences non négligeable des mesures prise pour lutter contre cette pandémie est d’avoir renvoyé les cultures minoritaires aux oubliettes.

Le confinement qui a pour conséquence de réduire à l’extrême les contacts humains associé au monopole culturel dominant dans les médias, entraine inévitablement la perte de visibilité de nos cultures enracinées jusque dans nos territoires, nos patries charnelles.

Ces mesures d’enfermement des populations n’ont rien de neutre car elle ne permettent plus le partage et l’échange.

Or, le partage et l’échange sont les supports essentiels de la diffusion de la diversité culturelle et des identités.

Ces formes de prise en otage de populations entières ne permettent plus les confrontations nécessaires et permanentes qui sont l’essence d’un développement  culturel polycentré.  Ces mesures liberticides  empêchent tout débat critique et contradictoire.

De ce fait, le monopole médiatique de la république française est la cause d’une (dès)information qui ressemble beaucoup à de la propagande. Les populations de nos territoires, enfermées chez elle et n’ayant que les médias autorisés à se mettre sous la dent, reçoivent en flot continu  les messages de la culture dominante.

L’état français jacobin poursuit, ainsi, l’œuvre de destruction massive de nos langues et de nos cultures comme l’avaient fait avant lui,  sous d’autres régimes, le funeste révolutionnaire Abbé Grégoire et le toxique Jules Ferry.

Car, il ne faut pas s’y tromper, la volonté de nos hommes politiques est bien de privilégier l’économie et de museler tout ce qui ne leur semble pas productif et donc dangereux.

Ils perçoivent la culture en général et les cultures locales en particulier comme quelque chose de dangereux pour la « république une et indivisible » qui  risque de  mettre en danger la construction bancale de l’édifice national français qu’ils ont eu tant de mal à bâtir au long des siècles de façon artificielle.

Dès ses débuts,  la pseudo-révolution française de 1789 n’a eu de cesse de mettre à bas tout ce qui faisait la diversité culturelle de ce pays et, donc, sa richesse.

Quelques rappels historiques qui pourront nous éclairer. La construction de la France s’est faite par des apports successifs de territoires et de populations diverses et de cultures différentes. Mais, cela, ne s’est pas fait par adhésion de ces territoires qui ont été conquis ou annexés. Il n’y a pas eu, comme dans d’autres pays en Europe, une volonté de ces territoires d’entrer, de leur plein gré, dans un nouvel ensemble plus vaste.

Cependant, sous l’ancien régime les structures de souveraineté locales furent conservées : le Parlement de Bretagne, le Parlement de Provence, l’Assemblée provinciale d’Alsace, le Parlement de Bordeaux pour l’Aquitaine, etc.)

L’indépendance des régions, notamment sur le plan juridique sera terminée avec la Révolution qui va être un acte centralisateur.  Déjà, par exemple, c’est la révolution française qui va diviser l’Alsace en deux  départements, deux entités distinctes. Ce phénomène se multipliera par la suite afin de détruire tous les territoires historiquement légitimes.

Le danger de mesures liberticides, apparemment mises en place pour « notre bien », devant « être librement acceptées » par les citoyens, est que, par le biais de mythes incapacitants, on puisse formater la façon de penser de tout un chacun. Ainsi, sans que chaque individu ne puisse s’en rendre compte, l’état déjà très présent dans le quotidien de chacun, va instiller  le « prêt à penser » de l’idéologie dominante dans les esprits de chacun. Pour cela, il leur faudra persuader chaque citoyen que le discours officiel uniformisateur (avec le thème récurrent de « l’union nationale » pour des « circonstances particulières ») est le seul qui soit réaliste et efficace.

Tout ce qui ne rentre pas dans le « moule républicain » et développerait un discours particulariste est vu comme dangereux et désigné comme une atteinte au modèle unique reconnu comme seul acceptable.

Ainsi, la culture est considérée comme suspecte car développant un esprit critique et les cultures régionales, enracinées dans leur terroir, semblent, pour la « république une et indivisible », un facteur de démembrement du modèle artificiel patiemment élaboré par le roman national français.

Il ne faut donc pas s’étonner que le pouvoir veuille mettre le fait culturel en veilleuse en fermant tous les lieux où les gens peuvent développer un dialogue critique et un enrichissement personnel de façon totalement libre.

Pour nous, citoyens du pays niçois, la  sévère limitation du fonctionnement de nos associations, qui sont, quand même, le vecteur de la maintenance de notre langue, de notre culture, de notre histoire, est un grave danger à moyen et long terme.

C’est pourquoi nous ne pouvons qu’approuver l’action de nos artistes locaux en lutte pour la, réouverture des théâtres, des salles de spectacles, des salles de concert. Nous avons besoin de cet oxygène que sont les concerts de nos groupes (Lu Barbalùcou, Tchatchao, Lou baldaqui, li amplouha, … etc.), les « baletis » (officiels ou sauvages), les pièces de théâtre  en lenga nouòstra, les conférences historiques, les fêtes et festin (Lu mai, Lu cougourdoun, La Festa de la Countéa de Nissa, lou Boutau, lou Festivous…etc.) et autres manifestations (Santa Reparada, Sant Bertoumièu, Festival du livre, …etc.).

Si la mise en arrêt des manifestations culturelles est un grave danger pour la démocratie, la mise en sommeil de nos cultures minoritaires (dans toutes nos « patries charnelles »… Alsace, Bretagne, Catalogne, Comté de Nice, Corse, Flandres, Normandie, Pays basque, Savoie…etc.) est un réel danger vraiment mortel pour la pérennisation de nos identités. N’oublions pas que dans la plupart des pays qui vivaient dans des régimes liberticides, la culture fut l’élément prépondérant de la survie de l’identité de ces peuples (la musique en Italie, les groupes de chants ou de musique dans les pays de l’autre côté du rideau de fer, etc.).

Il ne faudra rien lâcher face à la société uniformatrice française. La survie de l’identité niçoise est en jeu.

11_novembre_armistice