Du plaisir,rien que du plaisir…

Il est des lieux qui ne vous laissent pas indifférents et dont vous ressortez avec une impression de venir d’ailleurs.

Una bouòna taula d'òste

Una bouòna taula d’òste

Le restaurant dont je veux vous parler aujourd’hui fait  partie de ces lieux enchantés.  Vous arrivez, de nuit, dans un village haut perché de notre beau Pays Niçois et, déjà vous avez l’impression d’avoir quitté le monde dans lequel vous vivez au quotidien, ce monde plein de bruit, de vitesse et d’air chargé d’impuretés. Vous vous retrouvez subitement transporté ailleurs dans un havre de paix et de tranquillité, éclairé par quelques lumières bien placées ici et là, dans des rues désertes abandonnées aux chats (fort nombreux d’ailleurs) dans ce village qui semble avoir été conservé dans un écrin et préservé de la folie du monde moderne. Vous êtes à Peillon, bien sûr. 

Peillon

Peillon

J’y était déjà venu, à maintes reprises, et je vous avais, dans un précédent article parlé d’un restaurant bien connu, » l’Auberge de la Madone », en vous conseillant celui-ci. Un tel établissement, dans un si petit village cela semblait déjà étonnant et personne n’aurait pu croire qu’il put y avoir un autre établissement de grande restauration dans le même lieu.Et, pourtant, un trésor dormait juste à côté, dont l’existence me fut révélé lors du tournage des « Carnets de Julie » puisque la production m’avait demandé de bien vouloir les conseiller, les guider et leur présenter du monde pour réaliser une émission authentique.  Et, c’est ainsi que je découvris à mon tour une restaurant véritablement authentique.

Les Plaisirs

Les Plaisirs

J’y  suis, donc, retourné, avec mon épouse, à l’occasion de notre anniversaire de mariage et je n’ai pas été déçu du voyage. Cette maison a une âme, une vie propre et, en plus, elle a une histoire. Elle fut le lieu de villégiature de Pierre Brasseur et de Catherine Sauvage puis de Claude Brasseur qui décida de la vendre un jour. Actuellement,  c’est Romain Clavel-Millo,  le petit fils de l’écrivain Bernard Clavel, qui officie aux fourneaux aidé par sa maman. Celle-ci est de la même famille que le restaurant d’à côté et elle vint épauler son fils quand celui-ci ouvrit son restaurant à 21 ans à peine.  Les deux salles du restaurant rappellent d’ailleurs toute l’histoire de cette maison: au niveau de la cuisine, la salle réservée aux souvenirs du grand-père et à l’étage la salle réservée aux souvenirs des anciens occupants. Cela dit, des fourneaux à la salle (le serveur est de la famille Robaut) tout nous rappelle notre Pays Niçois, d’autant que tous en parlent avec ferveur. Même l’adresse du restaurant (voir coordonnées plus loin)est en « lenga nouòstra ».Vous mangez des produits frais, cultivés de façon naturelle  sans pesticides et cueillis dans le jardin potager du chef ,Le Potager du Chef (L'ouòrt dou cap de couhina pour des plats composés à la demande sans que l’attente ne soit (comme malheureusement c ‘est le cas souvent ailleurs) trop longue. Un véritable régal pour le palais avec des plats simples (mais la simplicité n’est elle pas la chose la plus difficile ?) qui font ressortir toutes les saveurs  du terroir. Ce « bistrot gastronomique » qui ne fait pas de publicité tapageuse, situé dans un village peu accessible (il ne faut pas avoir peur des routes ou il est difficile de se croiser) mérite que l’on prenne la peine de faire le déplacement (et, oui, la bonne cuisine, c’est comme la montagne, ça se mérite).  dernière qualité de cet établissement, les prix sont très abordables pour tous. Je vous conseillerai, cependant, si vous avez envie de partager avec moi un instant magique, de réserver à l’avance. Les Plaisirs, 2 Puada dou Gourguet, 06440 Peillon. Chef Romain CLAVEL-MILLO (cuisine du terroir). 06.14.16.70.84. et 04.93.87.06.01. romain.clavel@gmail.com  (ouvert tous les jours sauf le dimanche soir et le jeudi toute la journée) 

Romain Clavel-Millo

Romain Clavel-Millo

 

 

 

 

 

 

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Après ce voyage gastronomique dans notre Comté, je voudrais , à présent, donner un « bon point » et un « carton rouge ». Le « bon point », je l’attribue à un petit restaurant, sans prétention, tenu par des « Nissart », des vrais qui  vous reçoivent avec le sourire et font des pizzas cuites au feu de bois de très bonne facture. Je vous parle du restaurant « Le Vieux Four » à Saint Martin Vésubie ou, si vous passez par là-bas, vous serez bien accueillis. (Restaurant le Vieux Four, 3 rue Jacques Barraja, 06450-Saint Martin Vésubie- 04.93.03.36.06.

Restaurant "Le Vieux Four"

Restaurant « Le Vieux Four »

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Passons au « carton rouge »: il s’agit d’une boutique ou j’étais client depuis plus de 30 ans quand je voulais acheter des raviolis, pâtes fraiches et autres panisses (je me partageais entre les deux boutique de mon quartier, Quirino et cette boutique ou je connaissais une amie de Sian d’Aqui  qui n’est strictement pour rien dans l’incident que je vais vous décrire). Cet été, comme j’organisais la « Festa de la Countèa de Nissa », je suis passé chez tous les commerçants que je connaissais dans le quartier du Port pour leur demander de bien vouloir apposer une affiche annonçant cette fête (je proposais, même, de la poser moi-même si ils étaient occupés, ce que je peux comprendre): je dois dire que cela s’est bien passé partout…sauf… dans cette  boutique. Ayant laissé l’affiche, une première fois à l’employé qui était seul et la posa  dans un coin en m’assurant qu’il la poserait plus tard, je repassais plusieurs jours après et, ne voyant pas l’affiche, j’en laissait une autre à la patronne cette fois-ci (car elle ne retrouvait pas la première affiche) et je lui proposais de la mettre moi-même, ce qu’elle refusa en m’assurant qu’elle la mettrait plus tard. Cinq jours avant la « Festa de la Countèa de Nissa », je passais à la boutique ou l’affiche n’avait toujours pas été posée, et, la patronne n’étant pas là, l’employé ne la trouvant pas, un peu énervé, je lui dis que je préférais que l’on me dise non plutôt que de me balader. Quand je passais, plus tard dans la journée, pour voir la patronne, celle-ci,  telle une furie, m’incendia sans que j’eusse pu placer une parole. je tournais donc les talons devant une attitude si peu courtoise de la part d’une commerçante.

Carton Rouge = Adresse à éviter

Carton Rouge = Adresse à éviter

Je ne mettrais plus jamais les pieds dans cet établissement qui vend des pâtes fraiches rue Barla (c’est le seul dans cette rue et je ne veux même pas prononcer son nom tant cette femme fut malpolie envers moi). D’autant qu’il y a les établissements Quirino, pas loin dans la rue Bavastro, chez lesquels je me servais aussi et qui sont fort courtois, eux… et que je vous conseille, naturellement

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