ENTRETIEN AVEC… Frédéric Boyer (Directeur des Editions « Mémoires Millénaires »)

Nous avons découvert une autre manière de transmettre la connaissance de l’histoire, de réveiller la mémoire enfouie d’un peuple. Frédéric Boyer a créé une maison d’édition dont le nom est déjà tout un programme « Mémoires Millénaires » qui a revisité les lieux chargés d’histoire de notre Pays.


Robert-Marie MERCIER: Frédéric Boyer, Bonjour, nous sommes venus à votre rencontre pour que vous nous parliez de votre maison d’édition, qui se distingue de toutes les autres, en ce sens qu’elle marie à la fois le rêve et la réalité, une autre manière d’appréhender l’histoire.

Frédéric Boyer: Bonjour, bienvenue dans nos nouveaux locaux que nous venons d’investir et dans lesquels nous prenons progressivement  nos marques.

RMM: Ma première question vient tout naturellement: Qu’est ce qui vous a incité à créer cette maison d’édition et à réinvestir l’histoire d’une manière aussi originale?

F.B: Le nom de notre maison , »Mémoires Millénaires«  est assez évocateur et parle de lui même: nous discutions, avant cet entretien, ensemble de la mémoire des peuples et nous avons voulu mettre en avant toutes ces mémoires parfois oubliées en les situant dans un temps relativement éloigné pour bien faire sentir que cela est ancré depuis longtemps dans l’histoire de ces peuples. Mais, il me faut remonter un peu plus dans le temps pour expliquer qu’au départ je faisais tout autre chose. J’ai  fondé il y a dix ans une maison d’édition de livres sur la montagne et la randonnée. Puis,  un ami, artiste, un jour, me dit: « toi qui t’intéresse à ces sites, pourquoi ne  lances tu pas un guide pour la découverte de sites chargés d’histoire ? ».  Et, sur ce, il me passe un bouquin de Julian (le Roman de l’homme).  Je lui répondis que ce n’était pas mon truc, je laissait cela de côté et  j’arrêtais l’édition pour faire d’autres métiers. Le temps passant, ses propos me revinrent en mémoire et je me mis à la recherche de sites intéressants et j’allais à la rencontre de scientifiques qui pourraient m’apporter de nouvelles connaissances dans  ces domaines. Dans un premier temps, je ne trouvais pas mon bonheur dans la région, mais, en associant des chercheurs avec moi, en rencontrant des écrivains et en visitant des sites, je finis par pondre un premier ouvrage que je présentais à différentes maisons d’éditions, en cherchant à les convaincre de publier mon livre. Dans ce livre j’associais une présentation scientifique de chaque site et un petit roman dont l’action se déroulait  sur ce même site. Il me fut répondu que cela était certes intéressant, mais qu’il ne fallait pas faire un mélange des genres et publier un roman d’un côté et un livre scientifique de l’autre. Comme cette vision des choses allait à l’encontre de l’essence même de mon projet, je me suis décidé à publier moi même ce premier livre qui s’appelait « Mémoires Millénaires ». C’est ainsi que sont nés les éditions qui ont permis de donner des petits frères à ce premier livre et le nom de ces éditions était, évidemment,  tout trouvé.

RMM: Donc, vous avez persévéré dans votre idée d’associer dans un même livre deux visions différentes des évènements historiques, la vision scientifique et la vision romancée.

FB: Bien sûr, c’était en fait l’idée principale de faire aimer l’histoire à un plus grand nombre car, nous le savons, celle ci peut être passionnante comme elle peut être rébarbative.

RMM: Oui, suivant les professeurs que nous avons eu dans le cursus scolaire, ils ont pu soit nous faire aimer soit nous dégouter de certaines matières et c’est le cas pour l’histoire.

FB: Donc, de ce premier livre, qui a eu un écho très favorable, et que nous avons bien vendu, est partie ensuite la collection « science et fiction » qui au lieu de développer plusieurs thèmes dans le même livre allait s’attacher à la découverte d’un site vu sous l’angle scientifique et sous l’angle romancé. Ce qui, pour moi, au départ, était le fruit du hasard allait devenir en fait une passion car je me suis lancé, à fond dans cette entreprise parce que je croyais que, bien qu’il y eut des tas d’ouvrages ayant traité ces thèmes, il y avait une autre manière de parler de Patrimoine, de la mémoire des peuples, de la mémoire des pierres et d’intéresser un nouveau public.

RMM: En fait, vous avez suivi, dans l’édition, semble t il, le virage qui avait été pris par les historiens, il y a quelques années: plutôt que d’enseigner l’histoire de manière chronologique ils ont pris l’option de faire découvrir le mode de vie aux différentes époques. Qui plus est, les romans associés au dossier scientifique font que ces nouveaux lecteurs en viennent à aimer l’histoire, cette matière qui leur sortait par les yeux lorsqu’ils étaient au collège. Ai je bien compris le sens de votre démarche ?

FB: C’est vrai, nous avons su capter l’intérêt de certains scientifiques qui, par cette nouvelle approche, ont vu leurs recherches sous un nouvel angle, mais, surtout, nous sommes allés chercher un nouveau public, des gens qui ne se seraient pas intéressé à l’histoire de leur pays autrement. Bien sûr, nous n’avons pas un public fidélisé de trente ans en arrière et nous voyons notre lectorat faire le chemin avec nous. Mais, nous nous préoccupons de développer un lectorat futur en allant au devant des classes et des enseignants.Je vous ferais remarquer que, en dehors du public que nous recherchons (public susceptible d’être captivé par l’Histoire et la Science), nos collaborateurs romanciers amènent leur propre public (ils ont déjà publié et ont des lecteurs passionnés de romans): c’est un moyen d’intéresser ceux ci à l’Histoire.

RMM: Vous avez parlé d’actions dans les classes et auprès des jeunes élèves. Cela nous semble, à nous « Racines du Pays Niçois » quelque chose d’extrêmement important afin de transmettre aux jeunes générations l’histoire de leur Pays, de la terre de leurs ancêtres. Nous nous attachons, nous aussi, à cette tache, et cela nous apparaît comme fondamental.

FB: Oui, c’est vrai, il y avait un manque incroyable dans ce domaine et c’est pourquoi nous avons développé ce type d’action. Nous avions monté un petit spectacle, avec deux comédiens qui travaillent avec nous, spectacle portant sur la préhistoire et nous sommes allé rencontrer des institutrices puisque la préhistoire est enseignée dans le primaire. Mais, celles ci, très intéressées par ce projet, nous ont dit: « nous avons bien des documents relatifs à la préhistoire, mais rien qui se rattache à notre région. » . Il faut voir l’intérêt des enfants de ces classes pour les spectacles que nous leur apportons (dans un premier temps , pas de livre) et ainsi, nous répondons à leurs questions sur cette époque en les invitant à aller visiter les sites préhistoriques de notre région, sites ou ont vécu des hommes il y a 10.000 ans, 30.000 ans ou 50.000 ans. Ceci est très important d’amener les enfants à la curiosité sur leur passé, leur patrimoine et leur histoire… et de les inciter à se  rendre sur les emplacements des sites préhistoriques.

RMM: Il paraît, en effet, très intéressant, plus qu’un discours de montrer les choses et l’exemple comme l’image sont beaucoup plus parlant que la parole.  Dans un Pays riche comme le notre en sites historiques, cette démarche nous semble tout à fait adaptée.

FB: Oui, c’est vrai que se rendre sur un site pour ressentir tout ce que celui ci porte en lui est quelque chose de fort. Nous touchons la pierre qui nous transmet ce qu’elle a accumulé puis, nous quittons les vestiges pour y mettre des gens, les gens qui ont vécu en cet endroit et c’est là que nous réveillons la mémoire. Nous nous rendons compte que les gens que nous amenons avec nous sur les sites sont beaucoup plus « touchés » que ceux qui ne font qu’assister aux conférences. Ils sont habités par les lieux.

RMM: Pour avoir suivi vos « ballades dans le temps », comme je les appelle, j’ai pu discuter avec les différents auteurs qui ont écrit ces livres et je me suis rendu compte qu’ils ressentaient des vibrations très fortes dans ces lieux habités: je partage, d’ailleurs, avec eux ces sensations. A tel point, que cela donne envie d’y revenir que ce soit physiquement ou par la lecture du livre correspondant. me confirmez vous cela ?

FB: Ce que vous dites est bien vrai et je peux vous en donner des exemples concrets. la plupart des sites que nous visitons touchent au coeur des Niçois. Beaucoup d’entre eux m’ont dit :  » je connaissais cet endroit, mais le fait de lire le livre m’a donné envie d’y revenir sur place et de le redécouvrir avec un oeil différent. » . Beaucoup de Niçois m’ont  avoué connaitre certains lieux pour y être passé sans se rendre compte de la charge historique qu’ils portaient. Et qu’en redécouvrant des parties de leur terre, ils  retrouvaient une mémoire qui avait été enfouie bien longtemps. Nous leur apportons un plus et enrichissons leur propre histoire, et cela n’a pas de prix.

RMM: Je peux vous dire, pour avoir assisté à quelques unes de « ballades dans le temps » que vous avez organisé que le public est demandeur et affamé de sa propre histoire. Cette démarche va au devant des demandes de ceux qui viennent chercher ce qu’ils ne trouvent pas ailleurs. J’ai, pour ma part, assisté plusieurs fois, au Château, aux spectacles donnés par la troupe de la « Castellada » (spectacle aujourd’hui supprimé, on se demande pour quelles raisons) et on rentre vraiment dans les scènes jouées, on n’est plus simplement spectateur, on devient pratiquement acteur des évènements. Lors de ces visites culturelles des sites, nous redécouvrons le partage d’une histoire commune.  Votre démarche me semble procéder de la même philosophie.

FB: Oui, je suis sensible pour ma part à la démarche transversale: à savoir l’aspect scientifique et l’aspect romancé. On a ainsi une approche plus riche des lieux et de l’histoire. Actuellement, nous mettons en place un projet faisant intervenir, un scientifique, un artiste et un poète dans un perspective archéologique sur 3 sites: Terra Amata, La Vallée des Merveilles et le Plateau de Saint Barnabé. Ce livre qui s’appellera « Les Temps Suspendus » et qui sortira en novembre de cette année fera intervenir l’écrivain et poète Michel Butor, l’artiste Henri Maccheroni qui illustrera les textes par ses oeuvres (actuellement certaines de ces oeuvres sont exposées au musée de Terra Amata) et un scientifique Bertrand Roussel.

RMM: Ce que vous faites, interpelle au plus haut point notre équipe de « Racines du Pays Niçois » mais aussi tout ceux qui nous lisent et nous suivent. Ce travail est d’autant plus important, à nos yeux,  que nous sommes dans un Pays qui a un passé à la fois des plus lointain et des plus riches, mais aussi dans un Pays dont la mémoire a été gommée depuis longtemps: nous venons d’assister à des commémorations de 150 années pendant lesquels nous avons subi une francisation forcée  et un oubli trop longtemps entretenu des Racines et de l’Histoire de ce Pays. Dans le même temps, a été développé un concept purement touristique et déraciné, celui de la Côte d’Azur, qui donne une image frivole et pleine de paillettes de notre Pays plutôt que celle d’une terre chargée d’histoire. C’est pourquoi le travail effectué par des gens comme vous…et bien d’autres,dont nous aurons l’occasion de parler plus tard, …est primordial.

FB: Oui, ce que vous dites sur la mémoire oubliée est tout à fait vrai. Rendez vous compte, pendant des siècles, des gens, des habitants de ce pays, comme les touristes d’ailleurs, passaient sur la Place Garibaldi et l’avenue Jean Jaurès, sans avoir conscience que, sous leurs pieds, il y avait les vestiges du Moyen Age, les restes du Bastioun, à moins d’un mètre cinquante. Quand ce site de  fouilles sera ouvert au public,les Niçois s’y rendront en masse et moi le premier. Moi, je suis Niçois, et de savoir que sous mes pas sont conservés les traces de mon histoire, les vestiges de notre passé est quelque chose qui me remue. Etant attaché à ma ville et à mon pays natal, je donne une grande valeur au fait de redécouvrir cette histoire de mon Pays qui nous a fait ce que nous sommes. Quant au concept de Côte d’Azur, il existe et on ne peut le gommer, mais il est très réducteur de l’image de notre pays: il n’y a pas que la « Côte d’Azur »  ici, il y a aussi tout ce passé sur lequel notre culture s’est bâtie.

RMM: Cela nous rapproche de la façon dont les Italiens vivent leur culture la plus ancienne: ils vivent au milieu des témoignages de cette culture et de cette histoire si riche. Il ne l’enferment pas systématiquement dans des musées , dans des lieux clos, mais la laissent,le plus possible, accessible au plus grand nombre. Ainsi on ne peut oublier d’où l’on vient.

FB: Il y a deux mots, qui recouvrent quelque chose de fort, que je retiendrai et auxquels je m’attache en permanence. Ce sont Mémoire ( des peuples, des lieux, des gens) et Racines (qui en est le pendant). Pour résumer,je pense que si je n’étais pas né sur cette terre Niçoise et si je n’avais pas été Niçois, je n’aurais sûrement pas monté cette maison d’édition dans la forme qu’elle a aujourd’hui, avec ce concept là, permettant de la meilleure façon qui soit de faire remonter ces mémoires à la surface. « Je suis très content de travailler sur les Racines de mon Pays Niçois et sur toute cette région: après chacun y met ce qu’il y veut ». Mais, il y a ici à Nice des racines trés fortes de ce lieu, de ce pays et je suis heureux de les redécouvrir et de les faire connaître au plus grand nombre. Cela dit, je suis aussi très attaché à la découverte de la redécouverte de certains sites en Provence et de la culture qui s’y rattache. Mais, partout, il me paraît important de mettre en valeur Racines et Mémoires qui sont, c’est sûr, indissociablement liées.

RMM: N’êtes vous pas d’accord avec le fait qu’il y a dans tout ça une conscience d’être, et d’appartenir, d’un lieu, d’un pays, d’une culture et que, si cette conscience de notre pays disparaît en nous, c’est alors le pays qui cesse d’être ?

FB: Bien sûr, et il faut y faire attention, car si on n’y prête garde, tout cela peut disparaître en deux ou trois générations. Pour ma part, j’adhère à des ensembles plus grand et chacun se retrouve ou il veut, mais c’est pour cela qu’avoir des racines et   se référer à une mémoire , en faisant remonter celle ci, me semble primordial.

RMM: On en revient au vieux mythe d’Ulysse qui, tout au long de son périple n’avait en tête que son petit village en Ithaque. Dans un monde ou nous sommes désinstallés en permanence, il est important d’être enraciné, non?

FB: Oui, ceci est dans la nature humaine. Aujourd’hui, on peut aller partout dans le monde, mais, pour un Niçois par exemple, nous avons toujours dans le coeur nos montagnes. Nous gardons ainsi nos repères toujours présents dans notre mémoire et en plus, si on connaît l’histoire de tous ces lieux qui nous parlent, cela est d’autant plus fort.Et même sur place, vous parliez de la « Côte d’Azur » tout à l’heure, quand on se trouve sur la Promenade des Anglais pleine de touristes et dans un environnement qui nous est étranger, il suffit de lever les yeux et de voir nos montagnes pour retrouver immédiatement ce qui fait notre personnalité, notre spécificité.

RMM: Tiens, si vous le voulez bien, puisque vous évoquez nos montagnes, cela va nous faire rebondir sur un autre sujet, mais qui n’est pas si éloigné somme toute. Vous avez édité un petit livre sur les randonnées en Pays Niçois que je me suis procuré et qui est fort bien fait. Il y a peu, mon épouse et moi même avons organisé une journée de marche au dessus de Castellar pour faire le tour du Roc d’Orméa, en ayant vu ce trajet dans votre livre. Mais, j’ai eu envie d’aller plus loin et de me renseigner sur l’histoire de Castellar et j’ai fait les recherches en ce sens, en me disant:  « je ne vais pas marcher idiot et je ne vais pas aller là bas, simplement pour de la marche à pied «  (sportive quand même, la ballade!). Et, ainsi, j’ai pu faire profiter les amis présents de ce que j’avais découvert sur la famille des Lascaris, famille, o combien célèbre à Nice.

FB: Vous avez choisi un exemple  tout à fait symptomatique de ce que nous recherchons, car, là bas il y a une concentration d’histoire et de mémoire incroyable. Quand on monte vers le Roc d’Orméa, on peut voir le village actuel, au dessus les vestiges du vieux village, et on comprend pourquoi ces villages étaient perchés dans un but de se défendre, on voit tout ces pans de montagnes qui étaient cultivés, juste en dessous il y a le site préhistorique de la grotte de Grimaldi qui remonte à -200.000 ans, à Castellar même l’ancien oppidum avec la présence de l’homme au Néolithique (d’ou vient le nom de Castellar), on voit le trophée d’Auguste qui est au bord de la route qui passait vers les grottes de Grimaldi, et là en venant dans un  petit village de notre Comté, on peut faire des sauts en arrière dans le temps, en restant au même endroit. C’est en ce sens que la démarche de découvrir à pied notre pays tout en ayant les informations archéologiques ou historiques, qu’elles soient dans le livre ou que vous les ayez recherché, est intéressante.

RMM: Avec en prime la souffrance récompensée car la beauté de ces paysages ne peut être décrite dans ces lignes.

FB: Oui, une beauté à couper le souffle et qui montre que si notre pays est beau,il est dur aussi et se mérite.

RMM: Nous voilà arrivé au terme de cet entretien et nous rappellerons simplement qu’il y a un ouvrage qui va sortir à l’Automne.

FB: Oui, en Novembre sort l’ouvrage collectif « Les Temps Suspendus » avec Michel Butor, Henri Maccheroni, Bertrand Roussel et Henry de Lumley accompagné de l’exposition du même nom au musée de Terra Amata. Cette exposition est déjà en place actuellement et on peut la visiter d’ores et déjà. A ce sujet, l’idée de transversalité a été respectée dans cette exposition et on peut avoir une idée de la continuité des époques et du temps. Toutes ces notions de durée que l’époque moderne tend à nous faire oublier.

RMM: Il ne nous reste plus qu’à inviter les lecteurs de « Racines du Pays Niçois » à venir visiter cette exposition au musée de Terra Amata , à se procurer les ouvrages édités par les éditions « Mémoires Millénaires » et de ne pas oublier de venir participer aux ballades dans le temps que vous organisez.

FB: Nous allons reprendre ces visites commentées sur site dès le mois d’octobre.

RMM: Et bien il faudra que tout ceux qui n’ont pas aimé l’histoire telle qu’elle a pu leur être enseignée à l’école  viennent vous rejoindre lors de ces visites. J’ai une personne très proche de moi, mon épouse pour ne pas la nommer, qui n’aimait pas l’histoire quand je l’ai connue: elle n’en avait qu’une vision scolaire et n’en voyait pas l’utilité. Depuis qu’elle a découvert l’histoire enracinée, elle apprécie chaque jour un peu plus et s’est rendu compte que l’histoire permettait de comprendre bien des choses du monde actuel. Frédéric Boyer, voici venu le moment de nous quitter, nous serons amené à nous revoir et en attendant merci pour votre accueil.

FB: Oui, je pense qu’en effet, nous nous reverrons bientôt et, de mon côté, je vous remercie  de m’avoir écouté et d’avoir partagé ma passion.


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