Notre culture doit être prioritaire selon les Nissart… pour les échéances à venir
Ecrit par Francois TOESCA le 23 déc, 2013 dans la rubrique Libre propos / Paraula Libre | 4 commentaires
Quelles sont les préoccupations des « Nissart », dans le domaine culturel, pour les prochaines échéances électorales ?
Nous avons reçu un certain nombre de réponses à notre demande auprès de nos lecteurs sur ce qu’ils désiraient voir aborder, par les candidats aux futures élections municipales, dans leur programme, au niveau des projets culturels, quant à leurs préoccupations premières.
Voici un aperçu de la tendance qui se dessine, à ce jour, sur les désirs des Niçois dans tous les domaines de la culture.
La première des préoccupations des Niçois concerne la langue niçoise, la nouóstra lenga, qu’ils souhaitent voir se développer. Ils attendent des candidats un engagement formel en faveur de la langue aussi bien à l’école que dans tous les actes de la vie culturelle. Cela se traduit par une envie de voir se multiplier, autour de la vieille ville, dans les quartiers les plus anciens, dans un premier temps, les plaques de rues bilingues. Ils veulent, bien sûr, que soit poursuivie et accentuée l’expérience d’école bilingue… ceci assorti de possibilités offertes aux parents dont les enfants suivent un cursus bilingue d’apprendre les rudiments de notre langue pour parler avec leurs enfants à la maison (éventuellement en donnant des subventions supplémentaires aux associations qui feraient l’effort de créer ou d’ajouter des cours de Nissart aux services qu’elles offrent) . De la même façon, ils souhaitent que tous les arrêts du tram’ soient annoncés en Nissart puis en Français (et surtout que les annonces faites en français le soient avec un accent d’ici et non pas un accent «pounchut » comme cela est le cas actuellement). Ils jugent qu’il serait bien que les indications dans nos musées soient en Nissart et en Français (accessoirement en Italien et en Anglais : mais les Niçois pensent qu’il n’est pas normal, alors que l’on fait l’effort de traduire en langue étrangère, que le texte en Nissart ne soit pas prioritaire).
La deuxième de leurs préoccupations vise à instituer des fêtes enracinées à chaque saison, à commémorer tous nos personnages les plus glorieux (Catarina Segurana, Giuseppe Garibaldi, Provana de Leyni, nos Barbets, etc…), à subventionner de manière équitable les fêtes et manifestations ayant trait à notre Pays Niçois (quand on sait que certaines fêtes nissardes ne reçoivent rien quand, dans le même temps, un David Guetta reçoit 500.000 €) et à produire en priorité nos groupes musicaux locaux et nos troupes de théâtre.
Puis, en troisième position (mais de très peu) la volonté de voir les enfants apprendre l’histoire de leur pays à l’école.
Ensuite, après ces trois priorités (la majeure partie des réponses concernaient les sujets évoqués précédemment), nous avons des désidératas variés. Comme, par exemple, avoir des messages de bienvenue en Niçois dans les gares, le Port de Nice et les terminaux de l’aéroport Nice Côte d’Azur. A propos de cette dénomination (Nice Côte d’Azur), certains voudraient la voir remplacée par Nice Pays Niçois (ou Nice et Vallées). Certaines demandes concernent l’Office de Tourisme qui n‘est pas assez « nissardisé » pour eux. D’autres insistent sur les moyens à mettre en œuvre pour accentuer les recherches archéologiques et historiques. Sont évoqués, également, des jumelages avec Turin et Chambéry, nos deux capitales historiques.
Enfin, pour terminer, une demande, d’une petite minorité, (peut-être que les autres n’ont pas osé) de voir le Maire de notre ville être capable de faire un discours en Nissart.
Nous allons diffuser ces demandes…. Les Niçois veulent savoir…
Sieu 100% d’acòrdi emé cen qu’es dich dins aquel article.
La « sobrevivença » de la noastra curtura nissarda en territòri « azurenc » passa per la promocion de la noastra lenga d’òc e la sieu socialisacion.
Au mai es presenta dins la vida pùblica, au mai la curtura serà reconoissuda per tói, nissarts, francés, europencs e gents d’autres luecs.
Fen cen que pouden per la difusioun de la nouòstra courtura. Sièu d’acòrdi mé vautre ma devi dire una càua que me semble empourtant: li a pas de « territòri azurenc » aqui. Lou nouòstra païs es lou « Païs Nissart » que es, ben segur, soulidàri dei autre « Païs enraçinat ». Regiten lou terme de « Côte d’Azur » o de « Riviera » que son dei rapresentacioun de cen que n’en voulen minga: l’endùstria touristica de massa que n’es qu’un counchet econòmicou.
Segur, ai emplegat lo terme de « Azurenc » per mi referir a la francisacion de Nissa
Per ieu a Nissa, coabiton 2 tipes de gents, lu nissarts: Aquelu d’aquí e d’aia fedels a l’esperit nissart vertadier e lu azurencs: Aquelu que si penson que Nissa es una espeça de « Paris sur Mer ».
Maluroament, nautres, oficialament per l’Estat, vivèm sus « La coasta d’Azur » e non en « País nissart ».
Per cambiar tot aquò, cau s’afirmar, e rendre a l’identitat nissarda cen que si merita.
La desfida qu’avèm, es anar en contra de la logica centralista parisienca e faire que lu azurencs vivon en territòri nissart e non lo contrari coma es actualament, lu nissarts que vivon en territòri azurenc.
Calia li dire e es ben dich l’amic.