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Le Pays Niçois au centre de l’Europe
Le Pays Niçois au centre de l’Europe ? Nice au centre de l’Europe ? Ces questions peuvent paraitre incongrues, à l’heure ou le pouvoir central français nous a relégué au rang d’une simple sous-préfecture de région …et pourtant.
Il est vrai que Nice (5° ville de France ?) et le territoire qui l’entoure ont bien du mal à exister au sein d’un hexagone dont les régions sont artificielles: pas de cours d’appel, pas de capitale régionale (comme sa taille l’autoriserait à postuler) mais inféodée à Marseille, pas d’équité avec les autres grands centres urbains dont les autoroutes de proximité sont gratuites…etc.
Et pourtant…si on se penche sur l’histoire du Pays Niçois, on s’aperçoit que celui-ci a un passé très riche. Il a, de tous temps, fait partie de grands ensembles impériaux, le dernier en date étant le Saint-Empire Romain Germanique , petite Europe en devenir dont on a brisé les ailes.
Vu de l’autre côté du Var, notre Pays Niçois n’est qu’un appendice rajouté depuis seulement 154 ans et n’est considéré que comme une partie de la Provence (des Alpes ? de la Côte d’Azur ?). On continue à nous faire regarder notre avenir que vers l’Ouest (Marseille) ou vers le Sud (le mythique Arc Méditerranéen). Et si, renouant avec notre riche passé, notre avenir était plutôt vers l’Est et le Nord ? Si, au lieu de nous enfermer dans un hexagone de plus en plus étriqué (et qui existe de moins en moins sur la scène internationale), nous nous retournions, par delà les frontières artificielles es Etats-Nations que l’on nous a imposé en 1860, nous renouions avec nos sœurs et frères du Piémont, de la Ligurie Occidentale, du Val d’Aoste, de Savoie, des cantons de Genève, de Vaud , du Valais, du Tessin voire le Bugey et le Pays de Gex pour retrouver notre histoire au travers de l’Arc Alpin… si nous renouions avec notre plus lointaine mémoire. N’oublions pas ce que disait Friedrich Nietzsche: « l’Homme de l’avenir sera celui qui aura la mémoire la plus longue ».
Ainsi, nous pourrions nous ouvrir largement à l’Europe et retrouver la place qui fut la notre. Comment ? En renouant des liens culturels et historiques avec tous ces territoires, en ouvrant des voies de communications vers eux (une ligne de chemin de fer Nice-Turin-Genève nous permettrait de rayonner sur toute l’Europe… sans passer par Marseille), en posant les jalons d’une future euro-région qui pourrait se suffire à elle-même.
Nous avons invité Jean-Marc FONSECA, à venir nous parler, lors d’une conférence, de cette Restauration Sarde qui, hors l’aspect positif de la libération du Comté de Nice, marqua le début de la fin pour celui-ci. L’intervenant est historien, homme de média (Directeur technique du groupe AB/télévision- Participe à la création de 25 chaînes de télévision en Europe), écrivain (auteur de Contes et de Romans) et Président du MCPN (Mouvement Citoyen du Pays Niçois- Mouvimen Citadin dou Païs Nissart), Vice -Président de la FMCA (Fédération des Mouvements Citoyens des Pays de l’Arc Alpin). Il est né le 24 octobre 1951 à Nice.
Bravo pour ce site qui défend la culture et la spécificité nissarde.
Ma es doumage que lu testou sou pas escrich en lenga nissarda.
Buona countinuacioun
Viva Garibaldi
Gramaçi, l’amic. As rasoun de dire qu’es daumage que lu test son pas escrih en lenga nissarda per aquelu que la parlan. Ma, malurousamen,
li a qu’una pichina partida de lu nouòstri letour que la parlan. E, voulen qu’un mouloun de gent liegion cen que dihan dins lou nouòstre sit per, un jou, emparà lou nissart. Bouòna e viva.