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QUAND LE REEL DEPASSE LE REVE….

Voici un très  beau texte que j’ai reçu et que je ne peux m’empêcher de porter à votre connaissance.

« Era durant un mes de genoue blanc d’in un ciel azura au cimoun de l’Authioun. Una vela de nebla rosa tapia lou font d’in valladas, lou terra bassas e per d’aia, lu mar. Au luench, sourti d’ou neblassa, aviseri blanca de nieu, lou montanha Corsou. Loungourut la couota au souol, regargia lu ciel, se cambiet nero e li povia veire lou estelle de miejoun. Es aqueou moument que audi cantar un grillet. »  (Barbajohan) .

En voici la traduction du Gavouot en Français: « C’était durant un mois de janvier blanc dans un ciel azuré au sommet de l’Authion. Un voile de brume rose recouvrait le fond des vallées, les terres basses et par là bas, la mer. Au loin, émergeant des nuages, j’apercevais, blanches de neige, les montagnes de la Corse. Allongé, nonchalant, la nuque au sol, je regardais le ciel, il devint noir et je pouvais y voir les étoiles de midi. C’est à ce moment là que j’entendis chanter un grillon ».

Ce très beau texte de notre ami Barbajohan est un instant vécu là haut dans la montagne de chez nous. C’est vrai, comme il me le faisait remarquer, quand je lui parlais de son « rêve pensé », que ce n’est pas un « pantaï », mais ce qui est encore plus vrai c’est que « lou nouostre païs » est plus qu’un « pantaï ».

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