29 Mai…

Ecrit par Robert-Marie MERCIER le 29 mai, 2002 dans la rubrique Calendrier / Calendari | 0 commentaires

– 29 Mai 1412: Après quelques pourparlers, les Savoyards récupèrent le Château de Villars.

– 29 Mai 1592: Mort, à Nice, d’André Provana de Leyni et d’Alexandre Grimaldi.

– 29 Mai 1625: Le prince de Piémont s’entretient avec le Duc de Guise à Villefranche, ou meurt, le jour même,  Honoré d’Urfé (apparenté au Savoie), auteur de l’Astrée et frère du général des galères

– 29 Mai 1639:Une lettre des Princes Maurice et Thomas, désireux de les voir se déclarer en leur faveur, inquiète les conseillers de Nice, décidés à rester fidèles au nouveau Duc et à sa  mère, et à ne pas recevoir de garnison étrangère.  En fait, les Princes embrassent le parti des espagnols et la plus grande partie de la population niçoise les imite.

– 29 Mai 1713: L’armée française évacue le Comté.

– 29 Mai 1794: A Lucéram, les autorités pro-françaises organisent une « cérémonie auguste » avec farandole pour planter l’arbre de la liberté, véritable provocation vis à vis des populations locales occupées (10 prairial, An II).

– 29 Mai 1795: Il y a de nombreuses plaintes qui sont portées au sujet des prisons de Nice.

– 29 Mai 1800:  Le Maréchal d’empire Suchet reçoit les clefs de la ville de Nice, ayant retenu 19 jours durant  ses ennemis sur le Var, permettant ainsi, comme Masséna (collabo avec l’occupant) qui résistait dans Gênes, la victoire de Napoléon à Marengo. Porteret, directeur de l’hôpital français  de Nice, prend la défense des Niçois (9 prairial, An VIII).

– 29 Mai 1821: Le Roi quitte Nice pour embarquer à Villefranche.

– 29 Mai 1822: Un décret sur les grains frappe lourdement les Niçois.

– 29 Mai 1848: Le député de Sospel, Jean-Baptiste Barralis, proteste au Parlement de Turin, contre l’omission du Comté de Nice dans la liste des provinces Sardes remerciant le Roi.

– 29 Mai 1860: Le Parlement de Turin approuve l’annexion (appelée pudiquement rattachement) par 229 oui et 23 abstentions, après un discours de Cavour affirmant qu’avec lui « tous les députés niçois…se sont toujours servi de la langue française » (omettant de dire qu’en fait on parlait 3 langues dans  le Comté).