Humeur du jour

Ecrit par Robert-Marie MERCIER le 28 mar, 2012 dans la rubrique Libre propos / Paraula Libre | 0 commentaires

* En ce moment, il y a une offensive de ce qu’il est coutume d’appeler le « Pan-Occitanisme » à l’encontre des divers mouvements de défense et de libération des peuples enracinés (dans leur langue, leur terre et leur culture) qui sont sous administration française. Ce « Pan-Occitanisme »  contient en lui même les germes issus de la pseudo-révolution française ayant abouti au « Jacobinisme » centralisateur dont le dogme de la « république une et indivisible » est le fruit. Une volonté d’unifier, de standardiser les langues romanes qui sont regroupées par l’éducation nationale française sous le terme générique d’Occitan. Il y a un grand nombre et une grande diversité des « langues occitanes » qui ont des apparentements forts et dont nous sommes solidaires. Mais, certains, prenant exemple sur un modèle français (l’état-nation, le centralisme, la langue unique…) veulent mettre sous la coupe d’une mythique « Occitanie » tous ces peuples aux histoires et cultures diverses.Cela nous  semble contraire à ce que notre Comté a connu pendant des siècles, à savoir une « confédération » de communes et de cantons libres avec des parlers divers unis par une même histoire et une même culture. Pour illustrer mon propos, je voudrais vous livrer une pensée d’un ami et collaborateur de notre combat pour les libertés, JMF, qui m’avait envoyé ces quelques mots, il y a un certain temps déjà:  » L’ennemi de mon ennemi n’est pas forcement mon ami. Et ceux qui ne sont pas avec nous, ne sont pas forcement contre nous. Il faut distinguer l’opinion de la personne, il y a des gens qui peuvent sembler politiquement « incorrects » et qui ont des pratiques humainement correctes et vice et versa. Doit on limiter nos relations à une sphère d’opinions ou à du relationnel d’intérêt?  Si tu combats avec les mêmes armes et les mêmes méthodes que ton ennemi, tu finiras par lui ressembler. C’est pour cela que toute machine de guerre révolutionnaire portait en elle le virus du régime qu’elle voulait renverser. » A méditer. (28/3/2012)