Humeur du Jour

Ecrit par Robert-Marie MERCIER le 8 mar, 2012 dans la rubrique Libre propos / Paraula Libre | 0 commentaires

*Hier, le monopole de presse local, mettait, à la une de son édition du jour, un titre provocateur, photo à l’appui, à propos du deuxième « monument de la honte » , le « bicou de Christian », la ferraille réalisée par B. Venet qui vient d’être déplacée au milieu de la chaussée du quai des Etats Unis (coût de l’opération pour les finances locales: ?) en y adjoignant le titre suivant:  « Un phare pour la Baie des Anges »…si au moins il pouvait servir à cela, on aurait pu le mettre au bout de la jetée…S’en suit, en pages intérieures, un papier dans lequel  la provocation atteint son comble. car le sieur Venet a, parait il, un autre projet pour 2060. Il veut célébrer le 200° anniversaire de l’annexion infâme de notre Comté par la France. Ce prétentieux personnage à l’égo surdimensionné attend que l’on lui attribue une place à son nom. Depuis quand un « ferrailleur » peut il prétendre avoir son nom affiché dans un lieu public ? Alors qu’il n’y a pas un seul monument pour célébrer tous nos morts victimes de la France: lors du siège de Nice en 1543, lors des différentes agressions de Louis XIV contre notre pays, lors de l’invasion de notre Comté par la république française (vous avez dit, pays des droits de l’homme ?) et les exactions commises en cette occasion, tous les résistants Nissart, nos fiers Barbets et les victime civiles des troupes révolutionnaires, lors de la guerre de la France contre la Prusse qui se termina pitoyablement par le désastre de Sedan en 1870 et dans laquelle trop de Niçois furent amenés au front, dans les émeutes de 1871 quand la France, ne voulant pas reconnaitre le verdict des urnes donnant la majorité aux séparatistes Nissart, envoya la troupe, puis dans les boucheries du XX° siècles , la première et la deuxième guerre mondiale, qui vit tant de Niçois mourir pour un conflit qui ne les concernait pas.  Oui, monsieur Venet, vous pouvez remballer vos poutrelles rouillées (et en prime on vous donne le premier « monument  de la honte », cette colonne très kitch qui trône devant le théâtre de verdure)  et aller les poser ailleurs que sur le sol Niçois ou elles sont une insulte pour tous nos morts. (8/3/2012)