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* Il m’arrive encore, chaque jour de m’étonner de ce que je vois sur le petit écran. Le matin , j’allume la « télé » pour avoir quelques informations (dèsinformations ?) pendant que je prend mon petit-déjeuner et dans les pages culturelles nous assistons à un défilé de « gros bouffons » qui se pâment, à l’envi, devant une toile toute peinte en rouge, un objet que, dans leur snobisme redondant, ils appellent statue quand il ne s’agit que de découpage et de collage (les artistes grecs, pour moi le summum dans le domaine de la statuaire, doivent se retourner dans leurs tombes pour ne pas voir cela), un magma informe ayant la prétention de représenter un  crâne, etc…j’arrête là l’énumération de ce que j’ai vu ce matin, cela suffit. Quelle est cette époque dont la seule volonté est de détruire ce qui est, de destructurer (pour employer le vocabulaire de cette pseudo-élite) à la fois l’art, l’habillement, la cuisine…bref, en un mot, la culture. En fait, si l’ion y réfléchit bien, tout cela est dans la logique du système marchand qui veut diffuser à l’identique  ses produits dans le monde entier et pour arriver à ses fins doit « formater » un homme nouveau sans culture locale, sans racines…donc, sans défense devant le « moloch » de la consommation. Il est temps de réagir en nous réappropriant nos cultures et nos particularités. Soyons en accord avec la nature qui, elle,  tend à la diversité. (3/2/2012)
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