La Tare Originelle de la République Française

Nous avons subi des persécutions dans notre Comté de Nice à l’occasion des guerres que la France n’a cessé de nous livrer tout au long de notre histoire


(Lalin Fulconis, figure emblèmatique des Barbets)

(et que l’on n’enseigne pas dans l’histoire de france, celle qui est raconté aux petits écoliers Nissart  suivant une scolarité obligatoire dans les écoles de la « république française »). L’épopée des « Barbets », nos résistants Nissart n’a pu être mise sous l’éteignoir par l’impérialisme culturel français et leurs faits d’armes sont parvenus jusqu’à notre époque: ils ont souvent payé de leur vie,ainsi que leur proches, la défense de leur terre .

(Résistants Niçois pendus par les troupes révolutionnaires françaises)

Mais, le comportement actuel de la « république française » à l’égard des peuples qui sont sous son administration (Basques, Bretons, Catalans, Corses, Savoisiens et autres Nissart), cette volonté de décider pour eux et de gérer leur vie au travers du tamis de la culture francilienne, ce jacobinisme exacerbé, cette négation systématique de l’identité des « Patries Charnelles » ne datent pas d’aujourd’hui mais étaient bien présent dès l’avènement de cette « république » dont l’idéologie originelle est fondamentalement totalitaire.

(La république française)

Nous avons reçu, de la part de nos amis et frères Bretons, un texte (tiré du blog de Louis Mélennec), fort intéressant, à ce sujet, qui relate les crimes commis par la jeune « république française » et qui sont, en fait, les actes fondateurs de celle-ci. Cette tare originelle, ce refus de la différence, ce mépris pour les autres cultures, a été transmise de génération en génération aux dirigeants du pays occupant.

LES CRIMES DE GENOCIDE et les CRIMES CONTRE L’HUMANITE perpétrés en BRETAGNE et en VENDEE par la FRANCE DES DROITS DE L’HOMME en 1793 et en 1794 .

29 septembre 2011 par Louis Mélennec.

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” Le gouvernement révolutionnaire ne doit aux ennemis du peuple que la mort “. Robespierre

“  Il faut gouverner par le fer ceux qui ne peuvent l’être par la justice “.  Saint – Just.

” De tels hommes déshonorent la guillotine, comme autrefois la potence était déshonorée par ces chiens qu’on avait pris en contrebande, et qui étaient pendus avec leurs maîtres. JE NE CONCOIS PAS COMMENT ON PEUT CONDAMNER A MORT CES ANIMAUX A FACE HUMAINE “. (Camille Desmoulins, exprimant son aversion irrépressible des Bretons et des Vendéens, in son Histoire des Brissotins).

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La présente chronique traite d’un thème terrifiant. Depuis six ans, époque à laquelle j’ai eu accès à Internet, et donc la possibilité de m’exprimer publiquement,  je vous ai entretenu de faits que vous n’avez pas lu dans vos manuels, que vos enseignants vous ont caché, souvent parce qu’ils ne les connaissaient pas. On vous a pourvu d’une identité qui n’est pas la vôtre, d’un passeport qui n’est pas celui du pays auquel vous appartenez …..

Ce dont il est question ici, ce sont les crimes de masse dont s’enorgueillit le pays qui a apporté le culte de la liberté au monde entier : le GENOCIDE des populations concernées, les CRIMES CONTRE L’HUMANITE …..

De nombreux auteurs ont travaillé la matière, du plus haut niveau, et d’une morale intransigeante. Les révélations les plus importantes sont due à un de nos compatriotes, Reynald SECHER. Voilà trente ans qu’il étudie le sujet sous tous ses aspects. M. SECHER vient de publier son dernier livre aux éditions du Cerf; c’est un ouvrage majeur; maître Gilles-William GOLDNADEL, et Stéphane COURTOIS apportent à ce livre un concours précieux, le premier en le préfaçant, le second dans une postface remarquable (M. Courtois, ancien communiste, initiateur et coordinateur du fameux ” Livre noir du communisme “, est un spécialiste respecté des techniques de falsification de l’Histoire, de l’histoire de France en particulier).

La France a eu ses Trotsky, ses Staline, ses Lénine, ses Pol Pot, ses Hitler. Ils s’appelaient Robespierre, Barère, Saint-Just, Lazare Carnot … Il ont vécu au temps de la grande ” révolution ” des droits de l’homme. La France, le pays culte, le pays phare, le pays qui a apporté la liberté au monde,  a fait semblant de les oublier. De cette époque sanguinaire, dont les historiens actuels font le bilan, elle a réussi, par un tour de passe-passe incroyable, à faire la base de sa religion nationale, au seul motif que des idéalistes ont proclamé, en 1789, treize ans après les Etats-Unis d’Amérique, une Déclaration des droits dont elle s’est frauduleusement attribué la paternité, mais QUI N’A JAMAIS ETE APPLIQUEE, ni pendant ladite révolution, (surtout pas !), ni après par les régimes autoritaires qui se sont succédés. Il existe encore en France, pire : en Bretagne, des rues baptisées des noms des malades mentaux délirants cités ci – dessus, considérés comme tels par les psychiatres, et dont le sort normal eût été d’être enfermés, sous camisole de force, dans des asiles.


( Défense de Rochefort en terre)

Dans le prolongement de ces individus malades, doit-on citer ceux des ” hystoriens ” qui prétendent encore défendre leur œuvre terrifiante de mort et de désolation, en plein 21ème siècle ?

(Relire : Mélennec, psychiatrie, paranoia).

Par quelle opération maléfique la France a-t-elle pu transformer les atrocités commises en 1789 et durant les années suivantes, en des exploits glorieux, célébrés par des ” universitaires ” que l’ont croyait honnêtes, mais qui se sont révélés d’authentiques idéologues menteurs, manipulateurs, ….

I – COMMENT ON ECRIT L’HISTOIRE ” CONVENABLE ” AU PAYS DES DROITS DE L’HOMME : EN SACRIFIANT TOUT A LA HIERARCHIE EN PLACE, ET A SA PROPRE CARRIERE.

La ” mécanique “, pour être agréé comme ” historien ” patenté par le système en place, qui détient le pouvoir a à un moment donné, est admirablement décrite dans un ouvrage bien écrit, par deux historiens qui, précisément, en font partie :

” Pour franchir les degrés de la pyramide, il faut satisfaire à des rites de passage : l’agrégation, la thèse de troisième cycle, le thèse de doctorat, ensuite, publier des travaux ” remarqués ” (c’est à dire conforme à l’idéologie dominante). L’auteur de ces travaux leur dénie toute valeur en eux-mêmes, et ne leur reconnaît qu’une seule fonction : ils permettent seulement QUE JOUE LA COOPTATION PAR LE HAUT. L’exercice de celle-ci appartient à UN PETIT NOMBRE DE MAÎTRES DE LA CORPORATION ……. De véritables propriétés se définissent en histoire, imposant à chaque chercheur de se ” domicilier ” dans un secteur précis. Les RAPPORTS DE POUVOIR entre historiens ont ainsi une influence directe sur le configuration du savoir historique ….”

Ce n’est évidemment pas le public ( = les lecteurs des livres d’histoire) qui influe sur la qualité, la valeur, la véracité des travaux de l’historien : ce sont les mandarins qui détiennent le pouvoir dans les milieux fermés de l’ “Histoire”,  qui commandent et imposent le discours qu’il est CONVENABLE de tenir :

” Ce sont les pairs qui apprécient la ” conformité ” du produit aux ” lois du milieu “, avant de lui conférer le label de la corporation, et de permettre à son auteur d’accéder au rang de locuteur habilité “.

(Guy BOURDE et Hervé MARTIN, Les Ecoles historiques, Paris, 1983 et 1997, Editions du Seuil, pages 352 et suivantes).

Je confirme, en ma qualité d’ancien universitaire, que cela est vrai : manier la brosse à reluire avec talent et assiduité, ne pas s’écarter du discours convenu et convenable, sont des conditions indispensables pour accéder à la carrière, et pour gravir  les barreaux de l’échelle. La médiocrité intellectuelle, dans cette sorte d’exercice, est un atout souvent considérable, la “hiérarchie ” étant par là assurée, en accueillant en son sein préférentiellement cette sorte de personnages, de ne pas introduire dans le ” système ” des concurrents dangereux. C’est ainsi que la carrière de Reynald SECHER fut massacrée avant que d’être commencée. Il en fut prévenu par son maître le professeur MEYER., avant même de soutenir sa thèse en Sorbonne. Cet homme honnête et droit ne pouvait se plier à ces règles hypocrites. Il en a beaucoup souffert, ayant une réelle vocation d’universitaire, et l’espérance de rendre de grands services à ses futurs élèves. Qu’il se console, s’il le peut : pour les gens intègres, il est UN HISTORIEN MAJUSCULE. Ceux qui se sont opposés à ses travaux, et qui l’ont persécuté, SONT DES NAINS. Il est tout de même effrayant, lecteurs qui n’avez jamais soupçonné cela, que des êtres humains tombent plus bas que la bassesse imaginable : massacrer la carrière d’un historien jeune et brillant PARCE QU’IL A OSE DIRE LA VERITE !

C’est ainsi, je l’ai dit un grand nombre de fois, que fut écrite ” l’histoire ” de la Bretagne : fausse et falsifiée, non pas certes en totalité, mais sur des points essentiels, selon ce que les scribes qui falsifiaient cette histoire attendaient de leur complaisance, en récompense de la part de ceux qui détenaient le pouvoir, ou emportés par leurs fantasmes : les jacobins de Paris, centralisateurs à outrance, puis les marxistes, qui ont eu le vent en poupe jusqu’à leur destruction finale …. (Voir Mélennec, Mémoire de DEA, publié dans la site Errances, le trajet de nos grands historiens, qui ont dû ” composer ” avec le système, avec habileté, mais sans jamais sacrifier leur honneur de Bretons, au moins jusqu’à la Borderie. Et encore, sur la perversité du ” système ” qui détient le pouvoir en Bretagne.


(Georges Cadoudal)

(Relire : Louis MELENNEC, De la trouille bretonne et de l’autocensure).

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La Bretagne, dans sa quasi-totalité, est atteinte d’une étrange maladie, qui s’apparente à la TREMBLANTE DES MOUTONS ET DES BOVINS. Ceux qui sont chargés de défendre la vérité en Bretagne, et la Dignité des Bretons – ceux qu’on dénomme ” les élus ” – ne le font pas. Pierre LEMOINE, cet homme remarquable qui a consacré TOUTE SA VIE à défendre la vérité, opération dans laquelle il a investi une énergie considérable, l’a rappelé dans une récente interview diffusée sur la télévision de l’Agence Bretagne Presse, laquelle, avec des moyens dérisoires, sans subvention d’aucune sorte, essaie de faire avancer les choses – avec une dose de maladresse, il faut en convenir, qui dépasse la moyenne. Ces élus ” bretons “ne sont élus QUE PARCE QUE LE POUVOIR PARISIEN le veut bien, et parce que leur élection leur procure salaires, prébendes, avantages en nature et en espèces plus que confortables.

Tout ce qui suit a été impitoyablement ignoré par manuels d’enseignement français, à plus forte raison par les manuels bretons, très étroitement contrôlés, censurés, ligotés par la capitale de notre voisin qui jouxte nos frontières du côté de l’Est.


(François Athanase de Charette)

Les malheureuses victimes d’Oradour sur Glane (642 au total, exécutées par les armées allemandes, voir Google) sont l’objet, à juste titre, d’un culte; leur sacrifice est présent dans toutes les mémoires. Les mêmes manuels français sont prolixes sur les invasions arabes (Ah ! Ce brave Charles Martel, qui a (qui aurait, car le mythe est faux) arrêté les Arabes à Poitiers!), les invasions des Vikings, les guerres franco – anglaises, les guerres franco – allemandes. Sous la pression populaire, la colonisation est maintenant enseignée, sous forme de repentance, dans les lycées. Mais la France – ni aucun autre pays, à cause d’une désinformation féroce – ne parle JAMAIS des 6000 soldats tués à Saint-Aubin-du-Cormier, des milliers de Bretons massacrés par les troupes de Louis XIV en 1675,  des 115000 Bretons et Vendéens, qui n’avaient rien demandé à personne, qu’à vivre leur foi et leurs croyances, assassinés par le pays autoproclamé ” des Droits de l’homme ” dans des conditions ignominieuses.

Cela procède d’une manipulation mentale d’une grande envergure… Nous nous dispenserions volontiers de rapporter les faits répugnants qui suivent. Mais la Bretagne ne sera elle-même que si elle a connaissance de son histoire, surtout dans ce qu’elle a de plus abject. Les Bretons ne sont pas français. Maintenant, ILS EN SONT CONSCIENTS. Nos voisins, toujours convaincus de leur très éminente supériorité, ne le savent pas encore, à l’exception d’une faible minorité (je ma flatte d’avoir agi, depuis des années, en faveur de cette prise de conscience).

Ce qui est relaté ici fait partie des affrontements d’une extrême cruauté qui les ont opposés à leurs adversaires au cours de leur long périple, avant d’avoir failli être dissous dans un peuple qui n’est pas le leur. C’est un devoir pieux que nous accomplissons ici, qui rendra l’ émancipation totale de notre Pays inéluctable, lorsque ce travail de mémoire, véritable psychanalyse collective, aura achevé ses effets.

Le présent article est essentiellement composé de citations, convergentes, indiscutables, émanant des acteurs de ces massacres, des témoins oculaires, des victimes échappées par miracle …… Ceci est voulu : il s’agit, cette fois,  de rendre IMPOSSIBLE toute contestation par le très grand nombre de faits cités, par l’extrême diversité, par la qualité des auteurs ….

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II – DE LA NECESSITE DE REBAPTISER LES FAITS QUI SE SONT DEROULES DANS L’OUEST : LES GUERRES DE BRETAGNE ET DE VENDEE.

Il n’est plus admissible, aujourd’hui, de désigner les faits perpétrés dans l’Ouest de la France par les armées du Pays des ” droits de l’homme “, sous leur appellation traditionnelle de ” GUERRES DE VENDEE “. Ce terme est tout à fait inexact et réducteur.

Réducteur, parce qu’il donne à penser que ces guerres n’ont concerné que le département de Vendée, et seulement les habitants de ce département, alors qu’il n’en est rien.

1 – Les atrocités perpétrées par les armées du pays dit ” des droits de l’homme ” se sont déroulées dans un quadrilatère d’environ 10000 km carrés – soit un peu plus de 700 paroisses -, délimité :

– Au nord, par la Loire, de Saint Nazaire aux Ponts-de-Cé, ce fleuve traversant d’est en ouest la partie sud de la Bretagne.

– Au sud, par une ligne reliant Parthenay à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

– A l’est, par une ligne reliant les Pont-de-Cé à Parthenay.

– A l’ouest, par l’océan atlantique.

La Bretagne est donc d’autant plus partie prenante dans ces atrocités, qu’une partie très importante de cette guerre a directement concerné la ville de Nantes, capitale historique de notre Pays, et que QUATRE DEPARTEMENTS sont concernés :

– La Loire Atlantique, au sud de la Loire.

– La Vendée, dans sa partie nord.

– Le Maine et Loir, dans sa partie sud.

– Les Deux-Sèvres, dans sa partie nord.

Il faut ajouter que certaines localités de la rive droite de la Loire ont été concernées par cette guerre (lettre de Turreau datée du 18 janvier 1794, in Les colonnes infernales, page 139) : ” Les brigands qui étaient répandus sur la rive droite de la Loire sont anéantis; il ne reste plus qu’à PURGER le premier théâtre de leur fureur “), et que le massacre de Savenay, l’un des plus exécrables de l’histoire de France, perpétré au nom de la République Sainte et Sacrée, ou de nombreux Bretons trouvèrent la mort, se déroule en pleine Loire Atlantique, à 31 km au nord de Nantes, et à 87 km de Rennes.

2 – Outre ces considérations géographiques, un second élément, de première importance doit être souligné. Ceux que l’on dénomme à Paris les ” Vendéens “, ne sont en aucun cas exclusivement originaires du département de Vendée. Ils désignent TOUS LES INSURGES de cette région révoltée contre la terreur que font régner les paranoïaques qui se sont emparés du pouvoir à Paris. Les habitants des quatre départements ci-dessus sont donc des ” Vendéens “, selon la terminologie de cette époque.

Ceci est tellement vrai, que si le mouvement a effectivement été dirigé par des personnages dont certains sont originaires du département de la Vendée ( …..), il est non moins vrai que la résistance des populations a aussi été animée par d’authentiques patriotes Bretons de Bretagne. CHARETTE DE LA  CONTRIE, breton, né à Couffé, près d’Ancenis, mort fusillé à Nantes en 1796, surnommé le ” Roi de la Vendée “, fut l’âme de cette guerre, ce qui démontre combien nous avons joué un rôle primordial dans la résistance au pouvoir tyrannique des malades mentaux de Paris. Si l’on en croit Las Cases, qui lui prête ces propos, Napoléon a dit de lui que son action portait la marque du génie.

Dupuy, dans son ouvrage publié dans la collection Pluriel (Paris, édition de 2008, page 259) souligne cette étroite imbrication des combattants du sud et du nord de la Loire, de ceux qu’on a dénommé les Vendéens et les Chouans :

” La chouannerie ne peut se penser à côté et en dehors de la Vendée. La guerre civile concerne le grand Ouest tout entier. Il y a là un ensemble géographique et culturel qui …. a engendré une protestation armée qui n’a pas manifesté partout la même durée ni la même intensité …VENDEE ET CHOUANNERIE FORMENT UN TOUT “.


(Un Chouan)

Sur la délimitation de la région dénommée ” Vendée militaire “, voir, en particulier : Gaborit, pages 9 et 10; Reynald SECHER, La Vendée – Vengé, page 31; carte reproduite pages 26 et 27.      …………………………………………………

III – LES ATROCITES COMMISES EN BRETAGNE ET EN VENDEE SUR LES ORDRES REPETES DU POUVOIR CENTRAL FRANCAIS.


( Fuite des populations devant l’exterminateur)

LES VIOLS, LES VIOLENCES, LES MEURTRES  PERPETRES PAR LES SOLDATS DES ARMEES FRANCAISES, sur les femmes, les enfants, les jeunes filles, les religieuses ….

Les viols se font sur une grande échelle. Ils touchent un très grand nombre de femmes : les mères, les filles, les femmes âgées, les enfants, les religieuses.

Les conditions en sont ignobles : le viol se fait en public, chaque fois que cela est possible : les femmes sont prises devant leurs maris et leurs enfants; les jeunes filles sont violées devant leurs parents, leurs frères, leurs sœurs. Certaines femmes ou jeunes filles s’offrent, pour tenter d’échapper à la mort : elles sont violées, puis tuées, parfois pendant l’exécution même de l’acte. Pire : certaines femmes ” patriotes ” sont violées également, pour le plaisir, ou parce qu’il n’y en a pas d’autres à proximité, ou parce que le ” contingent ” disponible est épuisé. On a signalé des cas de viols sur des cadavres encore chauds, ou sur des femmes en train d’expirer.

” Si toutes les femmes prises ne sont pas brûlées, elles trouvent, en tous cas, un emploi : les plus vulgaires appartiennent aux soldats, les plus belles aux officiers; moins raffiné, le général Commaire marque une préférence pour les vivandières … Dans les métairies, les femmes sont prises devant leurs maris expirants … Une citoyenne est la conquête commune de l’état-major de l’armée; une autre appartient à trente soldats ….. Des malheureuses, qui espèrent par le déshonneur subi avoir évité la mort, sont fusillées nues … DES FEMMES SONT SOUILLEES DANS LEURS CADAVRES … Le viol est la récompense du soldat ” (Gabory, pages 350 et 351).

” Le général Huché, monomane du crime, toujours à demi ivre, se repaît des spasmes d’agonie … Il se donne le passe temps ” de voir rouler jusqu’au bas d’une côte escarpée des femmes fusillées sur la pente, pour rire des accidents de leur chute “. Ses soldats portent des enfants embrochés sur leurs baïonnettes; ils en brûlent d’autres dans leurs berceaux “ (Gabory, pages 350 et 351).


( L’extermination des populations organisée)

” Un délire de et de sadisme s’empare des soldats : ils se réservent comme butin de guerre les femmes les plus distinguées et les religieuses. Ils dépouillent les cadavres de leurs vêtements, et les alignent sur le dos …. Ils appellent cette opération : ” mettre en batterie …” ” Ils vont, raconte Béjary, jusqu’à introduire dans le corps des victimes des cartouches auxquelles ils mettent le feu “. (Gabory, page …)

” Le soussigné déclare qu’en suivant l’armée dont je fais partie, j’ai vu entre Venansault et Ayzenay, au moins cent personnes, toutes femmes et enfants, massacrés et coupés en morceaux ; dans le nombre était un enfant, qui palpitait encore auprès de sa mère …” (Témoignage du gendarme Charrier, de la brigade de Palluau; contresigné par le juge Rouvière, du tribunal de Challans,; cité in Les colonnes infernales, page 202).

“  Le jour qu’on mit le feu à Venansault, il vit tuer sept femmes, seules trouvées dans la commune, que l’une d’elle tenait son nourrisson dans les bras, et qu’on eut le raffinement et la barbarie de percer du même coup de sabre la mère et l’enfant … cette infâme action reçut les applaudissements du commandant ” (Témoignage du 14 février, 26 pluviôse, cité dans Les colonnes infernales, page 202).

” Cinq cents brigands ont été taillés en pièces, parmi lesquels un grand nombre de femmes, car les femmes s’en mêlent plus que jamais …” (lettre du général Huché, A.G., liasse B5 8 des Archives de guerre, in les colonnes infernales, page 205).


( Les troupes de la république à l’oeuvre)

” J’ai vu brûler vifs des femmes et des hommes …. J’ai vu cent cinquante soldats maltraiter et violer des femmes, des filles de quatorze et quinze ans, les massacrer ensuite et jeter de baïonnenette en baïonnette de tendres enfants restés à côté de leurs mères étendues sur le carreau ….” (Témoignage du chirurgien Thomas, in la Vendée-Vengé, page 164).


” Il n’ y a plus de Vendée. Elle est morte avec ses femmes et ses enfants dans les marais et dans les bois de Savenay. J’AI ECRASE LES LES ENFANTS SOUS LES SABOTS DES CHEVAUX, massacré les femmes qui, au moins, pour celles-là, N’ENFANTERONT PLUS DE BRIGANDS “ (Général Westermann, lettre au Comité de salut public, après la boucherie de Savenay).


( Siège de Quiberon)

LE MEURTRE DES FEMMES ENCEINTES.

Les femmes enceintes, épargnées pendant un temps, sont mises à mort. On tue d’un seul coup deux êtres vivants : la ” République ” est doublement gagnante. Certaines sont violées avant d’être exécutées, d’autres éventrées, d’autres transpercées par les armes. Par un raffinement de cruauté, les armes sont enfoncées dans le ventre même de la mère.

” Ayant reçu l’ordre de la Commission militaire d’aller constater la grossesse d’un grand nombre de femmes détenues à l’Entrepôt, je trouvais une grande quantité de cadavres épars ça et là; je vis des enfants palpitants noyés dans des baquets pleins d’excréments humains …. Je constate la grossesse de trente d’entre ces femmes; plusieurs étaient grosses de sept à huit mois. Quelques jours après, je reviens voir ces femmes, que leur état devait sauver; ces malheureuses avaient été noyées “. (Témoignage de Chaux, in La guerre de la Vendée, page 71).

” J’ai vu massacrer des vieillards dans leur lit, égorger des enfants sur le sein de leur mère, guillotiner des femmes enceintes, MÊME LE LENDEMAIN DE LEURS COUCHES …. Les atrocités qui se sont commises sous mes yeux ont tellement affecté mon cœur, que je ne regretterai jamais la vie …” (Témoignage du général de brigade Danican, Archives historiques de l’armée déposées au fort de Vincennes, lettre du 20 octobre 1793 adressée de Saint-Brieuc à Bernier).

” Des femmes enceintes étaient étendues, et écrasées sous des pressoirs. Une pauvre femme, qui se trouvait dans ce cas, fut ouverte vivante au Bois-Chapelet, près de Maillon ” (Peigné, Histoire du Loroux-Bottereau, Archives paroissiales du Loroux-Bottereaux; Secher, in Le livre noir de la Révolution, page 239).

” Des soldats ouvrent le corps des femmes enceintes, y mettent de l’avoine, et y font manger leurs chevaux ” (Revue de la Révolution, 1887, Journal de l’abbé Pierre Cormier. Gabory, pages 351 et 352).

“  Une jeune fille de la Chapelle fut prise par des bourreaux qui, après l’avoir violée, la suspendirent à un chêne. Chaque jambe était attachée séparément à une branche de l’arbre, et écartée le plus loin possible l’une de l’autre. C’est dans cette position QU’ILS LA FENDIRENT AVEC LEUR SABRE JUSQU’A LA TÊTE, ET LA FENDIRENT EN DEUX “ (Le livre noir, cité par SECHER, page 239).

L’ELIMINATION DES ENFANTS.


( Femmes et enfants n’étaient pas épargnés)

Les enfants font l’objet d’un traitement spécial : attendu que ce sont de futurs ” brigands “, selon la terminologie usitée, et qu’il constituent, par cela même, un danger pour la ” République “, il FAUT LES TUER. TOUS. La politique d’extermination est donc systématique. Aucune pitié n’est de mise : on les tue devant leurs parents, ou mieux, avec leurs parents. Tous les moyens sont bons : on les coupe en morceaux, on les perce de coups de baïonnette, on les embroche, on les jette dans des brasiers, on les noie. Les cris de mort des mères ne sont d’aucun effet sur les bourreaux. Malheur à qui les protège : le bourreau Lamberty, ” pour en avoir dérobé à la noyade “, est mis à mort (Reynald SECHER, in Le livre noir, page 233). De même, pour empêcher les ” Vendéens ” de se reproduire, on leur coupe le sexe, on en fait des boucles d’oreilles ou des trophées que l’on arbore à sa ceinture; ce n’est qu’un macabre prélude à leur mise à mort (mêmes références).

J’avais engagé plusieurs de mes amis à élever chez eux plusieurs de ces petits innocents; le lendemain, allant à l’Entrepôt pour les prendre, ces malheureux n’existaient plus : ils avaient tous été noyés; et j’assure en avoir vu la veille dans cette maison plus de 400 ou 500″. ( Témoignage de Chaux, membre du comité révolutionnaire, in La guerre de Vendée, page 71).

Le 28 février 1794, 110 enfants âgés de moins de 7 ANS des LUCS sur BOULOGNE, SONT MASSACRES par les troupes des Droits de l’homme. Une demande de la population est adressée  au Pape pour qu’ils soient béatifiés. Quoique je ne sois pas croyant, je m’associe aux catholiques dans cette demande (Livre de Auguste HUCHET, 1983, Le massacre des Lucs sur Boulogne; il y a contestation sur la date du 28 février, mais ceci ne change rien à l’abomination de ce massacre).

L’un des cas les plus horribles est celui de ce soldat qui, ayant embroché plusieurs nourrissons sur la baïonnette de son fusil, s’est ensuite promené devant la troupe pour se flatter de son exploit.


LES ARMES CHIMIQUES (Secher, La Vendée-Vengé, pages 155 et suivantes).

LES NOYADES DE NANTES ET DE LA LOIRE.

On a cru, pendant longtemps, que seule la ville de Nantes a été concernée par les noyades ordonnées par Carrier. A Nantes, on en a dénombré 23 au moins, dont l’une de 1200 personnes, selon Reynald SECHER. Le nombre des noyés, pour la seule ville de Nantes, est estimé, selon les auteurs, entre 4000 et 5000.  En réalité, plusieurs villes le long du fleuve sont concernées : Les Ponts-de-Cé, Angers, Le Pellerin. Une noyade au moins est identifiée dans la baie de Bourgneuf.

Les témoignages sont innombrables.

“  Comme en les fusillant c’est trop long, et qu’on use de la poudre et des balles, on a pris le parti d’en mettre un certain nombre dans de grands bateaux , de les conduire au milieu de la rivière …. (In La Vendée – Vengé, page 152 …)

“  Deux gabarres chargées d’individus s’arrêtèrent à un endroit nommé la Prairie au Ducs. Là, moi et mes camarades, nous avons vu le carnage le plus horrible que l’on puisse voir : plus de 800 individus, de tous âges et de tous sexes, furent inhumainement noyés et coupés en morceaux ….. Les gabares ne coulaient pas assez vite au fond; on tirait des coups de fusil sur ceux qui étaient dessus. Les cris horribles de ces malheureuses victimes ne faisaient qu’animer davantage leurs bourreaux. J’observais que tous les individus qu’on a noyés dans cette nuit furent préalablement dépouillés, nus comme la main …… (Témoignage de Wailly, in Le livre noir, page 237).

(Les noyades de Nantes)

” Vous voyez ces femmes, ces mères malheureuses précipitées dans les flots avec leurs enfants …. L’enfance, l’aimable enfance …. devient l’objet de la plus incroyable rage …. Des enfants de dix, de cinq, de deux ans, des enfants à la mamelle sont massacrés et noyés …. Je vois encore le fleuve rapporter sur ses bords une femme tenant encore son enfant mort sur son sein, une fille entrelacée autour de sa mère “. (Avocat Tronson-Ducoudray, in Le livre noir, page 237).

” Nous fîmes une boucherie horrible; très peu échappèrent; partout on ne voyait que des monceaux de morts … tous furent noyés ou taillés en pièces …” (Général Westermann, rapport envoyé au Comité de salut public après la boucherie de Savenay; in Les colonnes infernales, page 139).

Les mariages ” républicains ” et les ” déportations verticales (Sécher, pages 154 et 155).

LA RECUPERATION DE LA GRAISSE HUMAINE POUR DES USAGES DIVERS.

Dans l’échelle des horreurs, on atteint ici presque le sommet.

Les techniques sont simples : on met à mort ceux que l’on dénomme les ” brigands “. Parfois, pour agrémenter le plaisir, on taille à vif la peau, et l’on découpe les victimes. On peut aussi placer les corps sur des barres métalliques, des ” grills ” pour humains,  sans les découper. A partir de là, plusieurs procédés sont utilisés :

– le plus simple consiste à jeter les morceaux humains dans des fours – comme ceux dans lesquels on cuit le pain -, et l’on place un feu ardent en dessous. La chair se dessèche, mais le précieux nectar se met à couler, en tout cas à dégouliner. On le recueille dans un récipient, et on le livre là ou l’on en a besoin.

– un deuxième procédé s’apparente à la cuisson d’un volatile dans un four de cuisine : le corps est placé sur le ” grill ” fabriqué à cette fin; une plaque métallique placée sous le cadavre recueille la graisse devenue liquide : regardez cuire votre poulet dans votre four, vous verrez comment les soldats des Droits de l’homme, sur les ordres de leurs généraux, ont utilisé cette technique simplissime pour recueillir la sauce humaine.

La comtesse de la Bouëre recueille le témoignage, en 1829, d’un ancien soldat ” républicain “, qui affirme avoir fait fondre cent cinquante femmes pour en récupérer la graisse :

” Nous faisions des trous en terre pour placer des chaudières, afin de recevoir ce qui tombait. Nous avions mis des barres de fer dessous, et puis les femmes dessus. Puis, au dessous encore était le feu “.

L’opération, d’après les dires du témoin, aurait eu lieu près de Clisson – c’est à dire en Bretagne. L’opérateur dit en avoir dirigé dix barils vers Nantes. Le même dit avoir vendu dix pantalons fabriqués avec de la peau humaine. (In Emile GABORY, page 351).

L’HORREUR ABSOLUE : LE DEPECAGE DES VICTIMES. LE TANNAGE DE LEUR PEAU POUR EN FAIRE DU CUIR HUMAIN.

Nous sommes ici en plein cauchemar. Au point qu’Emile GABORY, l’un des auteurs qui a connu le mieux la question, ne veut pas croire, NE PEUT PAS CROIRE qu’une chose aussi horrible ait pu être commise par des êtres humains ( ” l’imagination la plus complaisante, écrit-il, a peine à accepter de tels récits”; page 351). Ce fut aussi notre premier réflexe, tant cela provoque le dégoût et l’horreur. Les preuves, hélas pour le pays des tortionnaires, sont accablantes. Elles concernent le haut et le bas de l’échelle, et ne sont pas limitées à la Vendée ni à la Bretagne. Des études médicales, notamment celles du professeur Raoul MERCIER, ont donné des détails surréalistes sur les méthodes employées et sur leurs résultats.

” Trois tanneries de peaux humaine, aux Ponts-de-Cé (près d’Angers), à Etampes, à Meudon, ont été identifiées. A la fête de l’Être Suprême (en 1790), plusieurs députés en portèrent des culottes ” (Aimée de COIGNY, Journal, chapitre sur la Convention, cité par MAUNY, ci-après).

” Les bons et beaux cadavres des suppliciés étaient écorchés et leur peau tannée avec un soin particulier. La peau des hommes avait une consistance et un degré de bonté (sic) supérieur à la peau de chamois; celle des femmes présentait moins de solidité, à raison de la mollesse du tissu. “ (Témoignage de l’abbé de Montgaillard dans le tome 3 de son Histoire de France depuis la fin du règne de Louis XVI jusqu’en 1825; il affirme avoir vu la tannerie de Meudon).

” J’avais l’âge de 13 à 14 ans. Je puis affirmer avoir vu, sur les bords du fleuve ( = la Loire), les corps de malheureux Vendéens, dont les cadavres avaient été écorchés. Ils étaient écorchés à mi-corps, parce qu’on coupait la peau au-dessous de la ceinture, puis le long des cuisses jusqu’à la cheville, de manière qu’après son enlèvement, le pantalon se trouvait en partie formé. Il ne restait plus qu’à tanner et à coudre “. (Témoignage de Robin, Angevin, le 31 mai 1852, in Mauny, ci-après).

Plusieurs auteurs témoignent du cas du vertueux SAINT – JUST, défenseur des pauvres, des orphelins, des malheureux, l’un des inspirateurs de la déclaration des droits de l’homme de 1793 :

” Une demoiselle jeune, grande et bien faite, s’était refusée aux recherches de Saint – Just. Il la fit conduire à l’échafaud. Après l’exécution, il voulut qu’on lui présentât le cadavre, et que la peau fût levée. Quand ces odieux outrages furent commis, il fit préparer la peau par un chamoiseur, et la porta en culotte. Je tiens ce fait révoltant de celui-même qui a été chargé de tous les préparatifs, qui a satisfait le monstre. Il me l’a raconté avec des détails accessoires que je ne peux pas répéter en présence de deux autres personnes qui vivent encore “. (Témoignage du conventionnel Harmand, de la Meuse; Anecdotes relatives à quelques personnes et plusieurs évènements remarquables de la Révolution. Consultable par Google : Mauny, 16 mars 2009, Les tanneries de peau humaine …).

De cet homme admirable, considéré comme un quasi-Dieu par les admirateurs de la prétendue révolution française :

” La peau qui provient d’hommes est d’une consistance et d’une bonté supérieure à celle du chamois. Celle des sujets féminins est plus souple, mais présente moins de solidité ” (Saint Just, dans son rapport du 14 août 1793 à la Commission des moyens extraordinaires. Une double expertise, donc, celle de l’abbé de Montgaillard et de l’honorable Saint Just.

……………….

Pendant longtemps, le Museum d’histoire naturelle de Nantes a exposé une relique infâme : la peau d’un être humain. La photographie de cette ” relique ” est reproduite par plusieurs sites sur internet (par exemple : Mauny, 16 mars 2009, Les tanneries de peau humaine sous la révolution française).

J’ai jugé utile, il y a un an, d’avoir une conversation téléphonique avec la conservatrice – si ce n’est elle, c’est la personne qui avait en charge ce ” dossier ” éminemment français ….. Elle m’a confirmé – très courtoisement d’ailleurs -, que cette peau humaine a été soustraite à la vue des êtres humains.

LA BATAILLE DE SAVENAY.

Il est inutile de poursuivre plus avant ces citations épouvantables. On pourrait en faire un volume de plusieurs centaines de pages.

Il faut donc terminer par deux textes – si nos lecteurs ont eu le courage de lire jusqu’ici les exploits phénoménaux de la france révolutionnaire en Bretagne et en Vendée -, émanant de deux généraux envoyés sur les lieux par le Comité de salut public : KLEBER et WESTERMANN.


( François Joseph Westermann, le boucher)

Au lendemain du massacre épouvantable de Savenay, à 31 km an nord de Nantes, à partir du 21 décembre 1793, le général français WESTERMANN, qui a accompli scrupuleusement les ordres de Paris, écrit ces phrases terrifiantes, passées à la postérité :

” Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. ELLE EST MORTE SOUS NOTRE SABRE LIBRE, AVEC SES FEMMES ET SES ENFANTS. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, J’AI ECRASE LES ENFANTS SOUS LES PIEDS DES CHEVAUX, MASSACRE DES FEMMES qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. JE N’AI PAS UN PRISONNIER A ME REPROCHER, j’ai TOUT EXTERMINE …”


( L’autre boucher, le général Jean Baptiste Kleber)

C’est épouvantable. La littérature mondiale offre peu d’horreurs d’une telle sauvagerie …….

……………………………………………………………

IV – QUELLES SANCTIONS INTERNATIONALES ET NATIONALES POUR LA FRANCE ???? CRIME DE GENOCIDE ? CRIMES CONTRE L’HUMANITE ? LES DEUX A LA FOIS ?

Le fait d’avoir enseigné le droit pénal pendant des années, d’être titulaire du diplôme d’études supérieures de sciences criminelles, d’avoir été pressenti pour l’agrégation de droit pénal par les maîtres de la discipline de l’époque (le doyen Pierre Bouzat et le professeur Georges Levasseur), ne me confère – heureusement ! – aucune science infuse, mais m’impose de ne m’exprimer sur ce sujet qu’après avoir réfléchi, et me donne les instruments intellectuels et techniques pour le faire. A ce stade, j’ai suffisamment consulté les textes et la jurisprudence internationale pour émettre une opinion claire.

Le constat est accablant non pas seulement pour la France, mais pour tous les auteurs qui, sciemment, volontairement, possédant les mêmes textes, les mêmes archives que les autres, les ont volontairement écartées, falsifiées, réinterprétées à la lumière de leurs délires intérieurs, ou de leurs fantasmes ou, ce qui est pire, par lâcheté ou par intérêt, pour ménager leurs carrières …

Plusieurs auteurs, beaucoup plus nombreux qu’on ne le croit, ont cru utile de tenter de justifier ces abominations. Il serait trop long de les citer ici, et d’égrener leurs arguments, misérables au regard des atrocités commises. Le mépris que l’on ressent pour eux mérite-t-il que l’on cite leurs noms ? On les citera un peu plus tard. Soboul a fait partie, en son temps, des admirateurs et des défenseurs fervents de la ” révolution ” (voir la note concernant cet auteur dans la bibliographie ci-dessous).

Tout le monde sait que les crimes contre l’humanité ne peuvent être prescrits … Les crimes nazis ont été jugés à Nuremberg. Les crimes communistes n’ont présentement donné lieu à aucun procès. Plusieurs tyrans sanguinaires font l’objet présentement de poursuites devant les juridictions pénales internationales. …

Je réserverai un article entier à ce problème, pour ne pas surcharger le présent article, et ne pas décourager le lecteur par sa longueur.

Lors de la soutenance de la thèse de Reynald SECHER, de nombreux “hystoriens”, politiques et journalistes ont contesté avec véhémence le terme de “génocide” utilisé par l’auteur : ceux-là mêmes qui avaient justifié ou minimisé l’atrocité des crimes commis en Bretagne et en Vendée. Il suffisait, selon eux, de décrire les monstruosités commises, à condition encore, prétendaient-ils, de les prouver….. Il existe,  en Bretagne, en France et ailleurs, des individus qui trouvent des justifications aux crimes de Lénine, Staline, Trotsky, Mao Zedong, et surtout Pol Pot : la vermine doit s’éliminer – surtout si l’on combat, par ailleurs la peine de mort -, par des méthodes radicales et définitives …. Plusieurs lycées portent le nom de Robespierre. On me dit qu’à Lanester, en plein cœur de la Bretagne, il existe ….. une rue Lénine, l’un des plus grands criminels de l’humanité.

Le crime de génocide, les crimes contre l’humanité sont définis par l’article 6 du statut de Rome de la Cour pénale internationale (voir ce statut dans Google). L’article 211-1 du Code pénal français est encore plus large (voir dans Google).

AU PLAN JURIDIQUE, l’analyse est désormais CLAIRE :

– L’ELEMENT MATERIEL du crime est très amplement démontré : il y a eu des meurtres en série, des atteintes graves à l’intégrité physique et mentale des victimes, des mesures visant à entraver – et même à empêcher les naissances au sein du groupe, des mesures visant à exterminer les individus ….

– L’ELEMENT MORAL est désormais surabondamment prouvé : les autorités étatiques du temps ont donné des ordres clairs, impératifs, répétitifs, non ambigus, en vue d’exterminer la totalité du groupe désigné par eux. Les textes de l’époque établissent d’une manière IRREFUTABLE qu’il y a bien eu un plan CONCERTE, PENSE ET VOULU pour que cette extermination soit effective, et rapidement exécutée. Fait gravissime : la population visée devant, selon les criminels de Paris, être anéantie TOTALEMENT, la volonté a été très clairement exprimée, par écrit, de remplacer la population détruite par des “colons” provenant d’autres régions du territoire dénommé “La France”. Les archives retrouvées par SECHER – après des recherches qui s’étalent maintenant sur une trentaine d’années – ne laissent planer aucun doute à cet égard.

Il y a donc eu, de la manière la plus indiscutable qui soit, CRIMES DE GENOCIDE ET CRIMES CONTRE L’HUMANITE perpétrés par les autorités étatiques de la France contre les populations bretonnes, vendéennes, du Maine et Loire, des Deux-Sèvres, en 1793 et en 1794.


( La crois des Vendéens à Savenay)

La France est passible d’une action dirigée contre elle devant la COUR PENALE INTERNATIONALE.

CETTE ACTION EST IMPRESCRIPTIBLE.

Les interventions récentes de M. Nicolas SARKOZY, président actuel de la République française – qui est tout ce qu’on veut, sauf un imbécile ou un couard -, aux fins de la reconnaissance de la pleine et entière responsabilité de la Turquie dans le génocide arménien, est courageuse et louable. J’approuve cette démarche, sans réticence.

Mais il va sans dire que de telles démarches ne peuvent être unilatérales, partiales ou partielles. La France a été en guerre contre tout le monde au cours de son histoire; elle a conquis, par les armes, des territoires immenses. La France DOIT, IMPERATIVEMENT, reconnaître les atrocités qu’elle a commises, avec une CRUAUTE presque sans exemple, sur des territoires qu’elle affirme être les siens, qui appartiennent à l’héritage millénaire de nations qui n’ont RIEN DE COMMUN avec elle. Ce pays N’A AUCUNE LEGITIMITE pour donner des leçons de morale aux autres, certainement pas en matière de génocide : dans ce domaine, la vérité étant maintenant connue, elle FIGURE AU BANC DES ACCUSES.

Maître Gilles-William GOLDNADEL, président d’Avocats sans frontières, avocat connu pour plaider de grandes causes, confirme mon analyse, dans des termes au moins aussi intransigeants que les miens – sinon davantage -, dans la remarquable préface du dernier livre de Reynald SECHER, récemment paru aux éditions du Cerf (Paris 2011, 29 boulevard La Tour-Maubourg, 75340 Paris cedex 07; prix : 24 euros). Bien entendu, à ce jour, aucun ” hystorien ” breton n’ose utiliser le vocable de génocide, pour notre honte à tous. Il est absent du livre de M. Joël CORNETTE, pourtant breton et professeur d’université (voir la brève note consacrée à cet auteur ci-dessous).

Bien sûr, j’ai pris contact avec les autorités turques. J’ai écrit à l’ambassadeur de Turquie en France, et au chef de l’Etat Turc, pour leur faire savoir que si la Turquie est gravement coupable de ne pas reconnaître ses crimes, la France l’est tout autant. Cette démarche se fait dans une transparence absolue : M. Nicolas SARKOZY, dont la famille n’est française que de fraiche date, n’est pas au courant de ce qui s’est passé en Bretagne, et doit en être informé, d’une manière claire, loyale, complète. Ce ne sont certes pas les ” élus ” bretons, reçus à l’Elysée à déjeuner il a peu, impressionnés et tremblants, qui l’ont informé : on me dit qu’ils n’ont pas pratiqué le baise-main, mais le baise-pied, pratique disparue même en Chine, et à la Cour du Pape; je souligne que je ne rapporte qu’une rumeur, n’ayant pas eu le déshonneur d’assister à la chose.  Ceci pour que l’Etat turc, s’il est honorable pour lui de changer radicalement de conduite à l’égard des Arméniens comme des Kurdes, sache qu’il est en mesure d’exiger de la France qu’elle en fasse autant, pour les civilisations qu’elle a détruites, dans l’hexagone, comme le soulignait publiquement Michel ROCCARD pour les Bretons, les Basques, les Corses, les Alsaciens. Et qu’il demande à son Parlement, dès qu’il le jugera opportun, comme la France l’a fait pour les génocides juifs et les Arméniens, d’en faire autant pour les Bretons et pour les Vendéens. La lettre destinée au chef du gouvernement turc est également adressée à M. Nicolas SARKOSY. (Je souligne que mes relations avec les cabinets avec lesquels je reste en rapport pour des projets techniques sont excellentes puisque, comme je l’ai souvent souligné, j’ai toujours pu dire en France ce que je pense, même si les médias aux ordres m’ont toujours été fermés; quant à la Bretagne : TREMBLEZ, MOUTONS ! C’est de votre histoire qu’il s’agit !)

Je ne vous dirai pas que les “élus” bretons, le “Conseil régional de Bretagne” se préparent à changer d’attitude. Vous sauriez, les connaissant, qu’on veut vous prendre pour des pélicans ( = pour des cons, autre manière de dire les choses).

CONCLUSIONS PROVISOIRES. FINALITE DE LA PRESENTE CHRONIQUE.

– INTERDIRE DEFINITIVEMENT A LA FRANCE DE MENTIR, DE NIER DES CRIMES qui sont plus horribles, par LEUR FEROCITE, que ceux de la Shoah, du génocide arménien, ….. S’il est vrai que le peuple juif et le peuple arménien ont souffert d’un nombre beaucoup plus élevé de victimes, NOUS REVENDIQUONS, NOUS BRETONS, d’avoir été victimes d’atrocités infiniment plus cruelles que les juifs et les Arméniens. IL FAUT MAINTENANT QUE LE MONDE ENTIER soit mis au courant de ce qui, s’est passé en Bretagne pendant la prétendue révolution qui a ” apporté la liberté au monde “, selon les fanfarons qui nous ont enseigné dans nos écoles les programmes falsifiés à Paris, comme sont falsifiés en Turquie l’ “histoire ” du génocide arménien, et les horreurs qui se déroulent quotidiennement au Tibet, au Kurdistan, et autres pays colonisés …..

– DONNER AUX BRETONS L’AUDACE DE SE REGARDER EN FACE, DE CESSER DE RAMPER SUR LE SOL, VISAGE COLLE CONTRE TERRE, et de reconnaître leur propre responsabilité. Les Bretons SONT LA CAUSE DE LEUR SORT. Ils n’ont pas été capables de produire UN SEUL GRAND FILM sur aucun des thèmes de leur histoire ! Là ou les Juifs produisent tous les soirs une émission de télévision  sur la Shoah, ont produit des centaines de films, des milliers de livres, les Bretons ne font RIEN, si l’on excepte les pionniers qui essayent de sauver la langue menacée de mort imminente, et qui manifestent pour ce qu’ils dénomment la ” réunification “. LA RE-UNI-FI-CA-TION !!!!!!!! : réalisez vous le ridicule de la chose ???

– FAIRE HONTE AUX DEPUTES, AUX SENATEURS, AU PRESIDENT ET AUX MEMBRES DU ” CONSEIL REGIONAL DE BRETAGNE ” ???? ………..

Impossible. Beaucoup sont au courant de ce que j’écris ici …..

Les Bretons sont-ils lâches à ce point, alors que les massacres de 1793 et de 1794 sont connus depuis plusieurs dizaines d’années ?

FRANCE, NOUS T’AIMONS D’AMOUR TENDRE, ET NOUS SAVONS QUE C’EST RECIPROQUE. Voila pourquoi nous avons ” sollicité ” d’être ” réunis ” à toi jusqu’à la fin de l’Eternité, en 1532, sous la menace de tes armées, réunies autour de Vannes, ou notre Parlement général avait été contraint de se réunir, sur l’ordre du roi étranger François Ier de France. Lorsqu’on voit, il y a seulement quelques années, un auteur oser écrire dans un livre qui a eu un certain retentissement, que ” la Bretagne et la France se sont unies d’un mariage d’amour “, combien a été gravissime la dissimulation de ses crimes par la France, et combien mon analyse (livre Breizh) et celle de Reynald SECHER se rejoignent : la France est coupable du crime de mémoricide (Secher), elle a failli réussir à maculer totalement ses crimes (livre Breizh). On ne peut prétendre écrire l’histoire de la Bretagne – même en l’intitulant ” Roman de la Bretagne “- en cultivant, à Paris et ailleurs, les relations mondaines et le dilettantisme. C’est incompatible. Le sujet est beaucoup trop grave pour être traité avec désinvolture. Et il est plus grave encore que certains sites bretons se fassent l’écho de ces sottises, qui intoxiquent les jeunes consciences.

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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

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Chacun des livres cités contient des centaines de références. Nous n’avons mentionné que les ouvrages les plus accessibles, qui tous confirment L’ABSOLUE EXACTITUDE des citations retenues, SI INVRAISEMBLABLES qu’elles soient. Contrairement à nos habitudes, nous avons jugé indispensable de mentionner les titres des auteurs, qui tous sont des SPECIALISTES de haute envergure, qui savent de quoi ils parlent, et dont la morale rigoureuse est connue.  Ainsi, l’autorité qui s’attache aux lignes ci-dessus est la leur, non la nôtre.

ACTES DU TRIBUNAL REVOLUTIONNAIRE, Paris,

CHIAPPE Jean François, Grand prix Gobert de l’Académie française 1983, La Vendée en armes

CHIAPPE Jean-François, Georges CADOUDAL, ouvrage couronné par l’Académie française, Paris 1971, librairie académique Perrin.

CORNETTE Joël, professeur à l’université Paris 8-Vincennes-Saint-Denis, Histoire de la Bretagne et des Bretons, Paris, 2005, éditions du Seuil. Ce n’est pas un livre de référence, mais il faut, si faire se peut, tout lire. Pour M. Cornette, les travaux de SECHER n’existent pas : ils ne sont pas même cités ! C’est ainsi que s’écrit l’histoire : mal.

COURTOIS Stéphane, Directeur de recherches au CNRS, initiateur et coordinateur du Livre noir du communisme, directeur de la revue universitaire Communisme, Communisme et totalitarisme, Paris, 2009, éditions Perrin, collection Tempus.

RENAUD-ESCANDE Fr. Le livre noir de la Révolution française (sous la direction de), avec de nombreux auteurs, parmi lesquels Pierre Chaunu, Emmanuel Le Roy-Ladurie, Reynald Secher, Jean Tulard … Paris 2008, éditions du Cerf.

CITRON Suzanne, agrégée d’histoire, docteur en histoire moderne, Le mythe national

DAVID EL KENZ, Le massacre, objet d’histoire, Paris 2005, collection folio histoire. Introduction importante de Eric WENZEL, docteur en droit et docteur en histoire.

DUPUY Roger, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Rennes II, Les chouans, Paris 1997, Hachette littérature.

FURET François, Le passé d’une illusion

GABORY Emile, archiviste départemental de Loire-Inférieure de 1911 à 1937, Grand prix Gobert de l’Académie française,  Les guerres de Vendée,

GIRARDET Raoul, Le nationalisme français, Anthologie (1871 – 1914), Paris, Editions du Seuil,1883.

MAUNY, Les tanneries de peau humaine sous la Révolution française (publication accessible sur Internet).

MELENNEC Louis, nombreuses chroniques dispersées sur la toile.

MEYER Jean, professeur à l’Université de Paris – IV Sorbonne, Préface de l’ouvrage de Reynald SECHER, La Vendée – Vengé (Paris, 1986 et 2006).

MIQUEL Pierre, Ancien professeur à la Sorbonne,  Les mensonges de l’histoire, Paris, Perrin, collection tempus, 2007, pages 250 et suivantes.

NEMO Philippe,

SAND SHLOMO, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Tel-Aviv,  Comment le peuple juif fut inventé, Paris, Editions Fayard, 2008.

SECHER Reynald, docteur en sciences historiques et politiques (Paris IV – Sorbonne), docteur es lettres et sciences humaines (idem), La Vendée – Vengé, le génocide franco – français, Paris, Editions des PUF et Perrin, 1986 et 2006. Cet ouvrage, tiré de la thèse de doctorat de l’auteur, est essentiel.

SECHER, Le livre noir de la Révolution française, Paris 2008, Editions du Cerf, chapitre La guerre de Vendée, guerre civile, génocide, mémoricide, pages 227 et suivantes.

SECHER Reynald, Gracchus Babeuf, La guerre de Vendée et le système de la dépopulation, Paris, 2008, Editions du Cerf.

SECHER, La désinformation autour des guerres de Vendée, Collection l’Etoile du Berger, Anet, 2009.

SEDILLOT René, économiste, ex-directeur de la Vie Française, Le coût de la Révolution française, Paris, 1987, Librairie académique Perrin.

SEVILLIA Jean, Le terrorisme intellectuel, Paris, Editions Perrin, 2004

SEVILLIA Jean, Historiquement correct, Paris, Editions Perrin, 2006

SKOL VREIZH, Toute l’histoire de la Bretagne, ouvrage collectif, coordonné par Jean-Jacques MONNIER et Jean-Christophe CASSARD, auquel ont participé des universitaires de qualité. Le chapitre consacré à la révolution et à l’Empire est intellectuellement honnête, les citations bien choisies. Morlaix, 1996.

SOBOUL Albert, La révolution française, Paris 1996, éditions Gallimard, collection Tel gallimard, 606 pages. Né en 1914, mort en 1982, Albert SOBOUL, comme presque tous le jeunes élèves de son temps, a été formé – et contaminé – par l’enseignement falsifié de l’histoire de France, réécrite par la troisième République. Pour lui, le début des temps, c’est 1789. La ” révolution ” est la période phare de l’histoire de France, elle a un rôle ” fondateur ” (fondateur de quoi ?). Il aurait pu faire sienne l’incroyable phrase de MICHELET :” Qu’est-ce que la révolution ?……. C’est l’avènement de la Loi, la résurrection du Droit, la réaction de la Justice …. la réaction de l’équité, l’avènement tardif de la justice éternelle “.

Il fut titulaire de la Chaire de l’histoire de la révolution française, celle-ci étant considérée par la troisième république comme le fondement de la société française toute entière …

Pour les admirateurs de l’ ” œuvre salvatrice ” de la révolution française, la démonstration pourrait reposer sur le syllogisme suivant :

La majeure est le postulat fameux de l’abbé Grégoire : ” Les rois sont dans l’ordre moral ce que les monstres sont dans l’ordre physique; les cours sont l’atelier du crime, le foyer de la corruption, et la tanière des tyrans; l’histoire des rois est le martyrologe des nations”.

La Mineure peut être exprimée ainsi : tous les “contre révolutionnaires” (aucune définition n’est proposée pour cette expression, comme en Russie, au Cambodge et ailleurs), en particulier les royalistes, participent de la même nature que les rois : ce sont des monstres.

La conclusion est la suivante : tous les monstres doivent être éliminés de la société, ils n’ont pas le droit de vivre.

Les Bretons et les Vendéens, qui avaient adhéré avec enthousiasme, dans leur ensemble, à la charte des Droits de l’homme proclamée en 1789 – comme les Américains 13 ans plus tôt, comme tous les citoyens du monde qui, aujourd’hui, ont connaissance des principes qui y sont énoncés – eurent le tort de ne plus être d’accord sur les meurtres, les assassinats, les exactions effroyables des gens qui s’étaient emparés du pouvoir à Paris, de la corruption hallucinante des ” révolutionnaires ” que l’histoire de France continue à nous présenter comme des héros : dès lors, il fut décrété qu’ils étaient des monstres, et qu’ils n’avaient plus le droit de vivre.

Deux autres livres sont à signaler qui concernent la résistance dans le Comté de Nice contre les troupes françaises qui avaient envahi notre pays:

* Nice – 1792-1814 de Joseph André  (Editions « France Europe Editions »)


* Les Barbets de Maurice et Jean Marie Rainaud (Editions « France Europe Editions)


Dans toutes les bonnes librairies Niçoises.

Cette vision réductionniste de l’état, la « république une et indivisible » a toujours cours dans les milieux politiques « franchiman », quelle que soit l’étiquette du parti d’ailleurs.


La tare originelle a bien prospéré et s’est bien développée sur le terreau de la « république française » niant aux peuples présents sur son territoire leur droit à leur propre culture.  Mais, ce siècle sera celui de la libération des peuples et de la fin des vieilles nations…cela a d’ailleurs déjà commencé.

( Le saut des français à Duranus)

Voici la liste des patriotes Nissart, nos résistants qui s’opposaient aux exactions des troupes françaises de la « république » venues envahir notre « Païs Nissart », les Barbets:

MOUORT PER LOU PAIS E LA LIBERTA

Alexis Ludovic, de la Bollène
Alluvina Joseph, de la Turbie
Amici, d’Utelle
Anto Testoris Camille, de Lantosque
Boëri Horace, de Nice
Bovis, d’Utelle
Barraja Jean dit Bolla, de Berre
Bruni Pierre dit Il Ferraro de Vintimille
(Abbé) Boniard Thomas, dit Quisson
Bensa Honoré, de Tende
Blancardi, de Sospel
Bellon frères, de Nice
Bermond Claude, de Nice
Bailet André, de Tourette
Bailet Jean, de Tourette
Brès André, de la Turbie
Baral Paul, de la Turbie
Lambert Bernard, de Val de Croix
Besson Joseph, de la Bollène
Biasse Antoine, de la Bollène
Bautin Joseph, de l’Argentière
Bacqui Sébastien, de Vinay
Bergues Antoine, d’Aspremont
Bonet Baptiste dit Cogulon, de la Trinité
Blancard Joseph, de Levens
Bovis dit Calliot, de Levens
Bermond dit Roustignun, de Peille
Bezio Etienne, d’Isola
Contin François, de Drap
Cinton Mari, de Bendejun
Capati Comte de Berre
Contes de Berre
Cristini dit l’Aoust, de Figareto
Corniglion dit le Traiteur, de Roquebilière
Copon, de Nice
Castagnero dit Meglio, de Nice
Castellano François dit Guiliardo, de Nice
Cauvin Dominique dit Barilier, de Nice
Castel Joseph, de Nice
Cabagne Claude de Tende
Cuggia Joseph, du Montgros
Cane François, d’Isola
Cornillon ex officier Sarde
Conte Annibal
Carles Baptiste, d’Aspremont
Giraud J. Antoine, d’Aspremont
Daumas André dit Cagagne
Dourgaut
Denavis Laurent, de Levens
Ferruso frères, de la Bollène
Fulconis dit Lalin, de l’Escarène
Falqui aîné et cadet, de la Bollène
Faraud Antoine dit Lou Pebre, de Levens
Faraut Dominique, pharmacien de Levens
Gali, Prieur, de Châteauneuf
Gaglio Jean, d’Utelle
Gal Jean-Baptiste, de Lucéram
Gaudenzi, de l’Escarène
Gioan Antoine, de Coaraze
Groupet Félix, de Valcrose
Gazille Jean-Honoré dit Pedrin, de Coaraze
Grinde Joseph dit Darbous, de Coaraze
Gierni Albert, de Roquebilière
Garracio François, de Ste Agnès
Garracio Jacques dit Jacquenotte, de Ste Agnès
Giletta Barthelemy, de Levens
Gibelli J-B, de Camporosso
Imbert, de Duranus
Isoard, de Duranus
Imbert Antoine dit Barbier, de Ste Agnès
Jaume Pierre dit le Borgne, de Berre
Jourdan André, de Coaraze
Jaume Ludovic, de Pigna
Joanfroi Etienne, de Levens
Laurenti Esprit dit Pan-d’un-Soù, limonadier à Nice
Laigier, de Tourette
Limon, de Peille
Lanteri Etienne, de laTurbie
Laurent Etienne, notaire à Levens
Macario Jean-Baptiste
Macario Pierre
Martinet, du Toët
Moisins Joseph dit Rabassin, d’Utelle
Mazenat Pierre
Massiera, de la Bollène
Massena Jean-François dit Lou Garri, de Levens
Michel Jean-Baptiste dit Totoran, d’Aspremont
Martin Claude, de Nice
Massali Joseph, de Ste-Agnès
Malaussena frères
Millo Honoré, de Nice
Millo Félix, de Coaraze
Millio Louis, de Peille
Malbechi Jérôme, de la Bollène
Maraudi Augustin, de Levens
Martin Jacques, d’Apricale
Martin Joseph, d’Yvernaz
Mathieu dit Sinton, de Coaraze
Nollo J-B, de Pigna
Orengo, muletier de Breil
Pons François, d’Aspremont
Passeron Pierre Louis, d’Utelle
Pellegrin Antoine, de Roquebillière
Passa Ange, de la Bollène
Peirani J-B dit le Caporal, de l’Escarène
Pastour Jacques, de l’Escarène
Pastour J-B, de Ste-Agnès
Roux Voliere, de Tourette
Regis Scipion, de Clans
Richier, de Valdeblore
Richié Honoré, perruquier à Nice
Richier André dit Contin, de Drap
Rubini ex-lieut piémontais, de la Bollène
Rostan François dit Polidore, de l’Escarène
Revel Antoine, de Ste-Agnès
Rous Thomas, de Saorge
Rostagni, de Breil
Raybaud Honoré dit Paris, de St-Martin du Var
Revelat Pierre dit Figon, de St Etienne
Simon Grégoire, de Bendejun
Steva J-B dit Barabam, de Saorge
Seren J-Marie, de Duranus
Suquet Honoré, de Levens
Salamito Joseph, de Villars
Tabacou J-François, de Lantosque
Truqui Ange, de la Bollène
Thaon Paul, de Nice
Ugo Jacques, de Roquebilière
Vallaigai, de Sospel
Veran frères, de La Trinité
Veran Esteve, de Lantosque
Veran Maurice, de Peille
Veran Charles, de Peille
Violin, de Coni
Verola Jérôme dit le Doreur, de La Roquette
Fianson Cadet de Nice, serrurier
Fighiera Vincent de Nice, cultivateur
Figuiera Pierre, de Nice, cultivateur
Faraut Augustin de Nice, tisseur à toile
Faussat Pierre de Nice, cultivateur
Faussat Antoine de Nice, cultivateur
Faraut Maurice de Nice, chaudronnier
Franco Pierre de Nice, cultivateur
Florès Augustin de Nice, serrurier
Figuiera J-Baptiste de Nice, cultivateur
Gassin Antoine de Nice, cultivateur
Gassin Joseph de Nice, cultivateur
Gassin Pierre de Nice, cultivateur
Guillonde fils Antoine de Nice cultivateur
Gilli Paul de Nice, cultivateur
Gilli Pierre dit Cristalet de Nice, cultivateur
Gioffret Honoré de Nice, Maréchal-Ferrant
Giugliaris Charles-Antoine de Nice cultivateur
Guiran Denis de Nice, cultivateur
Grinde Baptiste de Nice, cultivateur
Isnard Constantin de Nice, cultivateur
Lea Antoine de Nice, meunier
Lambert fils de Nice, cultivateur
Lambert Carlin de Nice, cultivateur
Lambert Baptiste de Nice, cultivateur
Laugier François de Nice, cordonnier
Murator Pierre de Nice, cultivateur
Mars Charles, de Nice, cultivateur
Maurelle Pierre de Nice, cultivateur
Mars André de Nice, cultivateur
Martin Baptiste de Nice, cultivateur
Manc, Marc-Antoine de Nice, orfèvre
Margueirte Marguerite, de Nice
(Servante de Ravan, prêtre)
Maïstre Baptiste de Nice, Maréchal-Ferrand
Mayfret François de Nice, cultivateur
Vizian André de Nice, dit Besto, muletier
Viazan fils Jean de Nice, muletier
Viazan cadet de Nice, cultivateur
Vignon Isidore de Nice, cultivateur
Vignon François de Nice, cultivateur

OUNOUR E FIDELITA A LU BARBET


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