Ecrit par Robert-Marie MERCIER le 25 août, 2011 dans la rubrique Libre propos / Paraula Libre | 0 commentaires

* De Barcelone à Perpignan, de Bilbao à Biarritz, de Menton à Nice, les indigènes n’en peuvent plus de devoir supporter les touristes. Déjà à Barcelone plusieurs manifestations ont eu lieu au cris de:  « Nous avons un pays et une culture, respectez nous! » Mais, ici, dans le Comté de Nice et particulièrement dans la ville de Nice, avec la politique du « tout pour les touristes » de la municipalité, nous avons les plus cons, nous avons les plus sales, nous avons les plus irrespectueux. Les plus cons car il prennent la ville de Nice pour une station balnéaire, ce qu’elle n’est pas et n’a jamais été (on traverse n’importe ou, on se ballade à poil dans la ville, on arrête le flot de la circulation au prétexte que l’on a le temps). Les plus sales car ils consomment et laissent leurs saletés derrière eux (allez voir l’état de la plage des Ponchettes après les soirées   que les touristes passent sur les galets). Les plus irrespectueux, car bien souvent après s’être enivrés, ils gueulent et chantent dans les rues à des heures pas possibles quand les Niçois essaient de dormir et, si on leur fait une réflexion, ils  vous insultent de plus belle. C’est du « terro-tourisme » assurément. Et bien, nous en avons assez et il faudrait que les Niçois le leur disent: ils ne sont pas chez eux, ils sont, ici, chez nous et s’ils se sentent mal aimés cela n’est du qu’à leur comportement. D’ailleurs certains ont commencé à le leur dire à leur manière:

Ailleurs, dans la ville, la nuit, lorsqu’ils ne veulent pas comprendre, ce sont des jets d’eau, de tomates bien mûres ou d’oeufs. Nous sommes chez nous et ce ne seront pas les touristes qui vont faire la loi. (25/8/2011)