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* Hier, je n’ai pas fait d’humeur du jour car la journée a été très occupée par le travail et par…mon anniversaire.


Aujourd’hui, je ne travaille pas car, étant travailleur immigré en France et que c’est un jour férié chez eux, je reste à la maison. Mais je n’irai pas voir le défilé, je n’irai pas voir le feu d’artifice, je n’irai pas voir  tout ces nostalgiques des guerres civiles qui ont fait tant de mal à l’Europe exhiber leurs breloques qu’ils ont fait briller pour la circonstance, je n’irai pas, ce jour, malgré le respect que je leur porte, me recueillir sur les tombes de mes ancêtres morts pour rien dans des guerres qui ne les concernaient pas et qui, lorsqu’il voient le résultat de leur sacrifice aujourd’hui, doivent se retourner dans celles-ci. Le 14 juillet n’est pas ma fête nationale.
Je suis Niçois et mon histoire et ma culture ont des milliers d’années alors que cela ne fait que 150 années que nous avons été annexé par la France. Par cette république une et indivisible qui refuse de  reconnaitre notre droit à la différence. Nous ne fêterons pas leur pseudo-révolution liberticide qui a supprimé tout les corps intermédiaires existant dans les anciennes provinces pour instituer ce Léviathan jacobin qui veut gérer nos vies depuis Paris. Aujourd’hui, j’affirmerai mon identité et mon particularisme « Nissart » en mettant notre drapeau à la fenêtre, notre drapeau blanc avec l’aigle rouge. « Mon symbole n’est pas une volaille qui gueule les deux pieds dans sa merde mais un fier oiseau qui s’envole vers les sommets. »
Aujourd’hui, malgré 150 années de brimades, je veux affirmer que nous sommes toujours là et pour longtemps. (14/7/2011)
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