Tags

Articles liés

Partager

* Aujourd’hui les révisionnistes sont à l’oeuvre, les falsificateurs de l’histoire s’en donnent à coeur joie. Tout ce que la ville de Nice compte de commémorateurs de guerres civiles et de victoires obtenues par les autres va se réunir drapeaux en bandoulière et croulant sous les breloques devant le monument aux morts de la ville en ce 8 mai. Que mes ancêtres dont les noms figurent sur le marbre de ce monument sachent que je respecte ce qu’ils ont été et le courage dont ils on fait preuve dans ces conflits dans lesquels ils ont été entrainés et qui les dépassaient: il n’y ont gagné que la mort et des commémorations faites par les vivants qui espèrent libérer leur conscience en venant leur apporter quelques fleurs de temps à autre.  Quand ils voient ou nous en sommes aujourd’hui, ils doivent se retourner dans leur tombe et se dire: « c’est pour ça que nous sommes morts ? » Mais, ce qui me mets hors de moi, me fait monter la colère, me fait hurler c’est la récupération que l’état français pratique en s’appropriant des victoires qui ne lui appartiennent pas. Ce grand morceau de toile tricolore accrochée à la roche du Château est une insulte au peuple Niçois, dont le drapeau est relégué dans un coin, bien peu en évidence. En 1945, le peuple de Nice s’est libéré tout seul sans les Américains et sans les français: c’est la seule ville de cet hexagone de m…. à s’être libérée toute seule. Et aujourd’hui, les politiciens français ou collaborateurs de l’état français, le gouverneur de la France en Pays Niçois (traduisez le préfet) et l’armée d’occupation française vont s’attribuer tout les mérites de cette libération. Nous disons: « Assez ! » Le peuple de Nice mérite autre chose que ces insultes permanentes: au même titre que les autres peuples, il mérite la considération et nous le rappelerons chaque fois que cela sera nécessaire. Et, comme nous sommes dimanche, vous aurez droit à votre proverbe traditionnel, faisant référence à la nationalité que l’on nous a donné depuis 1860. Il signifie (en langue d’oil): Si la gale vous vient, vous n’avez qu’à vous gratter. « Si la rougna vi ven, n’avès que da grata » (8/5/2011)
468 ad