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Réflexion sur l’homme révolutionnaire !
Révolutionnaires, Rebelles ou Insoumis……?
Les indigènes du Comté de Nice ont , de tout temps, eu une réputation de peuple difficile à faire plier. L’Histoire est pleine d’exemples qui abondent en ce sens.
Des premières peuplades ligures que les Romains ont eu toutes les peines du monde à briser, en passant par le peuple de Nice héroïque en plusieurs circonstances (l’exemple du siège du Château en 1543 est édifiante à ce sujet, puisque tout était perdu pour les « Savoies », tout, sauf la place forte de Nice défendue par tout un peuple en arme), jusqu’aux Barbets qui ont fait trembler les Français en de maintes occasions. Cela nous amène à un débat sémantique sur l’adjectif qu’il convient d’appliquer au Peuple Nissart. Les Niçois, au regard de l’histoire, sont ils des Révolutionnaires, des Rebelles ou des Insoumis ? Avant que de débattre de ce sujet, je voudrais vous présenter un texte qui nous vient de nos amis Corses de P.C. (une association qui désire rester anonyme, à présent: c’est pourquoi, à leur demande, nous avons retiré la signature de leur article-NDLR)… (Les propos tenus dans ce texte n’engagent que leur auteur)
Réflexion sur l’Homme « révolutionnaire »
Tout homme (chainon élémentaire d’un Peuple) aspire dès le commencement de sa vie à vivre en toute quiétude au sein de sa communauté. Hormis quelques exceptions aucun individu ne nait avec la haine, la violence, le couteau entre les dents.
L’enfant dès qu’il ouvre les yeux sur le monde, sur son monde ne peut imaginer son destin, ni même l’entrevoir.
Il navigue dans une épaisse brume et aucune lumière ne peut lui montrer le droit chemin.
Cette lumière dont nous venons de parler, l’Homme tout au long de son existence luttera pour la trouver, pour l’approcher, mais comme l’écrit jadis le philosophe grec et disciple de Socrate, j’ai nommé Platon, l’accès à la lumière absolue peut, dans certains cas, aliéner le sujet.
Vivre dans l’obscurantisme durant des décennies revient à vivre en marge du monde réel, à mener une vie de négation de l’être, hélas pour l’humanité, de nombreux individus acceptent cette condition de vie, cette vie d’individus inconscients et ignorants……La lumière leur étant révélée ils préfèrent délibérément retourner dans le passé et revivre dans l’obscurantisme intellectuel et moral.
En définitive on ne naît pas révolutionnaire, on peut ne jamais le devenir et vivre en total accord avec le monde, à tort ou à raison, ou alors on peut prendre conscience des maux inhérents à nos sociétés modernes, des maux qui, au fil du temps, déshumanisent une grande partie de l’humanité…..
Dans le monde, l’enfance de nombreux enfants est placée sous l’égide de l’inégalité incessante, de la haine d’autrui, de la violence extérieure.
Cet enfant, dès son plus jeune âge, peut ressentir un sentiment d’infériorité tant matérielle qu’immatérielle à l’égard de l’autre, d’une puissance adverse et hostile.
La prise de conscience n’est pas une révélation qui se produit chez l’individu pensant lorsque ce dernier a atteint une certaine maturité intellectuelle, bien au contraire selon notre propos et nos convictions politiques le processus dit de prise de conscience est en corrélation avec le temps, en phase avec la perpétuelle succession d’évènements, plus ou moins importants, au cours de la vie du sujet pensant.
Vous l’aurez compris ce processus n’est en aucun cas inhérent à l’ensemble de l’humanité, bien au contraire seul une minorité d’Homme est en mesure d’acquérir au fil du temps une maturité intellectuelle permettant la réalisation, l’accomplissement de ce processus.
Nous employons dans cet article à de nombreuses reprises le mot sujet (du latin subjectum), ce terme occupe une place prépondérante dans notre analyse, dans notre propos et en définitive dans notre idéologie.
Le sujet désigne l’Homme pensant, l’homme conscient de soi , de son existence mais ce terme que l’on emploie constamment fait référence en métaphysique à l’idée que le « le moi » est esclave, assujetti par des puissances coercitives plus ou moins concrètes.
L’idée d’asservissement est comme nous pouvons le voir ici, originel à l’individu, l’essence de l’existence.
En relation avec notre propos nous affirmons, sans dogmatisme aucun, qu’il existe dans nos sociétés deux types d’individus :
1) L’individu assujetti délibérément par autrui
2) l’individu rejetant toute force émanant d’une pseudo-autorité coercitive.
Comme l’écrivit jadis le philosophe Blaise Pascal la conscience chez le sujet fait à la fois sa grandeur et sa misère.
La dualité entre ces deux concepts est indubitablement inhérente chez l’individu tout au long de l’histoire.
Toujours en accord avec notre analyse du sujet pensant, il convient d’aborder l’idéologie, la doctrine d’un autre philosophe non moins connu, j’ai nommé Sigmund Freud, afin d’étudier la complexité et la dualité inhérente à chaque individu.
Le père et théoricien de la psychanalyse a écrit cette célèbre phrase : « le moi n’est pas maître en sa propre demeure ».
Cela ôte à nouveau une certaine idée de l’espérance chez l’Homme.
Avec Karl Marx nous pouvons écrire le postulat qui affirme qu’une minorité de la population exploite une majorité des masses populaires.
En définitive la plus grande partie des masses populaires est au cours de sa vie en société vassal, asservi par une puissance sournoise et hostile.
Ce qui revient à dire que l’Homme en société n’est en aucun cas qualifiable de maître, Toutefois, Freud considère également que même en son sein l’Homme est asservi, sous le joug d’une puissance plus ou moins dévastatrice.
Cette puissance difficilement intelligible représente le « ça » ou plus exactement l’inconscient.
L’inconscient n’est pas « la conscience qui refuse d’être consciente » Jean Paul Sartre, il contribue à la création d’une dualité au sein même de l’Homme.
L’individu à l’aide du « Surmoi » ou censeur moral, spirituel rejette dans cette inconscience tout au long de son existence les éléments qui lui font du mal, les concepts qu’il se doit d’oublier, les pensées plus ou moins dépravées des sens qu’il doit renoncer à mettre en œuvre….
Mais pourquoi analyser les thèses, postulats de ces philosophes de renom ?
Nous considérons qu’afin d’analyser notre sujet initial, il est indubitablement nécessaire d’effectuer un travail philosophique afin de mieux comprendre l’être, l’ontologie ou l’étude de l’être en tant qu’être permet d’approfondir fondamentalement notre propos.
Continuons notre analyse : L’être qui se soumet à la puissance coloniale peut être un pessimiste convaincu, un lâche, qui sans vergogne renie ses origines, son passé, l’Histoire de sa communauté.
D’aucuns peuvent accepter l’assujettissement : « Si cette puissance liberticide, coercitive est dans nos terres ou du moins dans leurs terres à présent, qui suis-je pour m’y opposer ? »
Tel peut être le raisonnement de cet individu qui bafoue l’essence même de sa vie.
Cet homme accepte consciemment de renier les fondements de son peuple, d’effacer ses origines.
Cette catégorie d’individus prolifère, se répand depuis la nuit des temps sur notre Terre, dans l’Histoire mondiale.
Prenons un exemple pour illustrer nos dires, la seconde guerre mondiale et le collaborationniste de l’aréopage du maréchal Philippe Pétain.
Alors que les allemands dès les premières années de la guerre saignent à blanc l’Europe, et dans notre cas la France, un nombre considérable d’individus ont été touché par le fatalisme.
Nous concevons que le fatalisme durant ces tristes heures de l’Histoire mondiale fut un sentiment compréhensible en ce qui concerne les masses les plus faibles moralement et psychiquement, mais une question mérite d’être posée :
La délation, la collaboration tous azimuts sont-ils les corollaires du fatalisme ?
Indubitablement la réponse est négative, les maux cités dans notre interrogation précédente relèvent bel et bien d’une motivation ou d’un désir conscient de délationnisme.
Comment peut-on accepter, consciemment, d’être dominé par une puissance coercitive étrangère ( cependant à l’heure actuelle cette puissance dite étrangère peut dans certaines régions du monde avoir cédé sa place à une puissance plus sournoise d’affairistes locaux), d’être le vassal d’un pseudo-roi et de sa cour qui, sans vergogne, contribuent à annihiler les us et coutumes des dites régions ?
Imaginez qu’un jour, un Américain être fier et patriotique, soit dominé par le peuple du Soleil levant, j’ai nommé la Chine. (Ici, l’auteur de ces lignes a fait une erreur en confondant l’Empire du milieu (la Chine) avec le pays du soleil levant (le Japon) NDLR)
Cet enfant, dès son plus jeune âge, peut ressentir un sentiment d’infériorité tant matérielle qu’immatérielle à l’égard de l’autre, d’une puissance adverse et hostile.
La prise de conscience n’est pas une révélation qui se produit chez l’individu pensant lorsque ce dernier a atteint une certaine maturité intellectuelle, bien au contraire selon notre propos et nos convictions politiques le processus dit de prise de conscience est en corrélation avec le temps, en phase avec la perpétuelle succession d’évènements, plus ou moins importants, au cours de la vie du sujet pensant.
Vous l’aurez compris ce processus n’est en aucun cas inhérent à l’ensemble de l’humanité, bien au contraire seul une minorité d’Homme est en mesure d’acquérir au fil du temps une maturité intellectuelle permettant la réalisation, l’accomplissement de ce processus.
Nous employons dans cet article à de nombreuses reprises le mot sujet (du latin subjectum), ce terme occupe une place prépondérante dans notre analyse, dans notre propos et en définitive dans notre idéologie.
L’idée d’asservissement est comme nous pouvons le voir ici, originel à l’individu, l’essence de l’existence.
En relation avec notre propos nous affirmons, sans dogmatisme aucun, qu’il existe dans nos sociétés deux types d’individus :
2) l’individu rejetant toute force émanant d’une pseudo-autorité coercitive.
La dualité entre ces deux concepts est indubitablement inhérente chez l’individu tout au long de l’histoire.
Toujours en accord avec notre analyse du sujet pensant, il convient d’aborder l’idéologie, la doctrine d’un autre philosophe non moins connu, j’ai nommé Sigmund Freud, afin d’étudier la complexité et la dualité inhérente à chaque individu.
Le père et théoricien de la psychanalyse a écrit cette célèbre phrase : « le moi n’est pas maître en sa propre demeure ».
Cela ôte à nouveau une certaine idée de l’espérance chez l’Homme.
Avec Karl Marx nous pouvons écrire le postulat qui affirme qu’une minorité de la population exploite une majorité des masses populaires.
En définitive la plus grande partie des masses populaires est au cours de sa vie en société vassal, asservi par une puissance sournoise et hostile.
Ce qui revient à dire que l’Homme en société n’est en aucun cas qualifiable de maître, Toutefois, Freud considère également que même en son sein l’Homme est asservi, sous le joug d’une puissance plus ou moins dévastatrice.
Cette puissance difficilement intelligible représente le « ça » ou plus exactement l’inconscient.
L’inconscient n’est pas « la conscience qui refuse d’être consciente » Jean Paul Sartre, il contribue à la création d’une dualité au sein même de l’Homme.
L’individu à l’aide du « Surmoi » ou censeur moral, spirituel rejette dans cette inconscience tout au long de son existence les éléments qui lui font du mal, les concepts qu’il se doit d’oublier, les pensées plus ou moins dépravées des sens qu’il doit renoncer à mettre en œuvre….
D’aucuns peuvent accepter l’assujettissement : « Si cette puissance liberticide, coercitive est dans nos terres ou du moins dans leurs terres à présent, qui suis-je pour m’y opposer ? »
Tel peut être le raisonnement de cet individu qui bafoue l’essence même de sa vie.
Cet homme accepte consciemment de renier les fondements de son peuple, d’effacer ses origines.
Cette catégorie d’individus prolifère, se répand depuis la nuit des temps sur notre Terre, dans l’Histoire mondiale.
Prenons un exemple pour illustrer nos dires, la seconde guerre mondiale et le collaborationniste de l’aréopage du maréchal Philippe Pétain.
Alors que les allemands dès les premières années de la guerre saignent à blanc l’Europe, et dans notre cas la France, un nombre considérable d’individus ont été touché par le fatalisme.
Même si l’exemple est sans le moindre doute caricatural, pensez-vous que l’ensemble du peuple des Etats Unis d’Amérique puisse s’incliner devant la puissance asiatique ?
Le pays père ou du moins instigateur de la mondialisation ne peut d’aucune manière devenir le vassal de la puissance orientale.
On peut couper une partie du tronc de l’arbre nord-américain, les racines de ce peuple solidement ancrées dans les fondements de cette démocratie libérale feront resurgir l’arbre du patriotisme, de la fierté d’appartenir à la communauté, l’arbre de la lutte contre toutes puissances à visée asservissante et dominatrice.
Faisant écho à notre exemple pour le moins caricatural et irréel, il convient de se demander si l’on doit-être nécessairement un « révolutionnaire » pour s’opposer à l’élan colonialiste ?
Le terme de « révolutionnaire » est lourd de sens et de significations, la simple évocation de ce mot provoque fait résonner dans nos esprits, dans nos mémoires collectives les noms de Thomas Sankara, de Che Guevara, de Trotsky, de Lénine….
Ces hommes, ces idéologistes farouches, avant d’être de grands révolutionnaires furent des hommes, des hommes conscients de leur appartenance à une communauté, des hommes insoumis refusant le fatalisme, en définitive des hommes animés par un profond désir d’accession à la Liberté.
L’individu, qui dans une démarche simpliste peut être appelé « insoumis » est hélas dans l’Histoire trop souvent associé un homme animé par un profond désir de violence, de destruction, d’annihilation des fondements des sociétés.
Alors qu’au contraire c’est un homme lucide, raisonnable, conscient des méfaits commis par les régimes coercitifs et oppressifs.
Toutefois, le vocable de « révolutionnaire » dans notre situation ne nous paraît en aucun cas être adapté aux réalités sociopolitiques.
Le peuple depuis des décennies en prônant la révolution concède inéluctablement, inexorablement une certaine légitimité à la puissance hégémonique, destructrice, liberticide, coercitive.
Cela revient à dire que cette puissance dont les fondements sont remis en cause, ou plus précisément attaqués plus ou moins violemment, est juridiquement « installé » dans le territoire.
Il est vrai que le pouvoir contrôlant les mass- médias, les flux médiatiques et agissant en définitive comme un organe de désinformation réussit à effacer l’Histoire des peuples asservis, à maquiller les réalités historiques et contemporaines d’où l’importance pour les sociétés étatiques de contrôler les structures médiatiques.
Ces hommes, ces idéologistes farouches, avant d’être de grands révolutionnaires furent des hommes, des hommes conscients de leur appartenance à une communauté, des hommes insoumis refusant le fatalisme, en définitive des hommes animés par un profond désir d’accession à la Liberté.
L’individu, qui dans une démarche simpliste peut être appelé « insoumis » est hélas dans l’Histoire trop souvent associé un homme animé par un profond désir de violence, de destruction, d’annihilation des fondements des sociétés.
Alors qu’au contraire c’est un homme lucide, raisonnable, conscient des méfaits commis par les régimes coercitifs et oppressifs.
Toutefois, le vocable de « révolutionnaire » dans notre situation ne nous paraît en aucun cas être adapté aux réalités sociopolitiques.
Le peuple depuis des décennies en prônant la révolution concède inéluctablement, inexorablement une certaine légitimité à la puissance hégémonique, destructrice, liberticide, coercitive.
Cela revient à dire que cette puissance dont les fondements sont remis en cause, ou plus précisément attaqués plus ou moins violemment, est juridiquement « installé » dans le territoire.
Il est vrai que le pouvoir contrôlant les mass- médias, les flux médiatiques et agissant en définitive comme un organe de désinformation réussit à effacer l’Histoire des peuples asservis, à maquiller les réalités historiques et contemporaines d’où l’importance pour les sociétés étatiques de contrôler les structures médiatiques.
Bonjour Bob Lenissart,
Merci pour ce très bon article sur la nature intrinsèquement insoumise du peuple niçois. Permettez-moi juste de remarquer la citation“antinomique” dans cet article, d’une personnalité somme toute respectable et incarnant un certain particularisme politique et culturel niçois : Jacques Médecin…..avec plus bas la mention au “Che” , un criminel étranger notoire toujours glorifié à titre posthume pour ses hauts faits révolutionnaires mortifères (et finalement, un simple “logo” pour t-shirt). En ce sens, pourquoi ne pas relever une citation d’un niçois controversé qui symbolise aussi l’insurrection comme Garibaldi ?
L’athée anti-papiste Garibaldi, dans son testament, a inséré un texte pour éviter une quelconque tentative de conversion à la religion, testament symbolique (et absurde) de Garibaldi :
« Je lègue mon amour pour la Liberté et la Vérité ; ma haine du mensonge et de la tyrannie ». (qui ne l’est pas ?)
(vous connaissez comme moi l’Annonce faite par le Christ et enseigné par l’église catholique : “ego sum via, veritas et vita” – “Je Suis le Chemin la Vérité et la Vie”)
Ou la citation très similaire et non moins célèbre du félibre Charles Maurras (adversaire obstiné de la centralisation napoléonienne) : “ Tout désespoir en politique est une sottise absolue”.
Ou encore une de Paul Déroulède mort au Mont-Boron : « Celui qui n’aime pas sa mère plus que les autres mères et sa patrie plus que les autres patries n’aime ni sa mère ni sa patrie. »
Je note cette “déviance” dans le texte de Presenza Corsa également, qui fait un certain éloge aux idéologues (et non idéologistes) de la révolution permanente, marxistes, léninistes, trotskystes et autres bolchéviques révolutionnaires qui furent les premiers à instaurer la négation des identités des peuples (les paysans russes orthodoxes massacrés par millions par Lénine), le nihilisme revendiqué supprimera impitoyablement le Tsar http://www.dailymotion.com/video/xc2dxp_execution-romanov_webcam
et toute aristocratie européenne au nom de l’internationale socialiste, premier grand projet politique cosmopolite mondialiste globalisé de toute l’histoire de l’humanité, parfaitement exploité aujourd’hui par les synarchies élitistes de la haute finance pour leurs plus grands profits.
“ Alors qu’au contraire c’est un homme lucide, raisonnable, conscient des méfaits commis par les régimes coercitifs et oppressifs.” Vraiment ??? Criminels en puissance :
http://www.dailymotion.com/video/xc2drk_les-criminels-communistes_webcam
Pour revenir à nos niçois, si peu communistes révolutionnaires finalement, parce que trop conscients du Paradis Terrestre qu’ils habitent et façonnent rendant grâce à Dieu, (Baleison, Miralhet, Durandi, Canavesio, Bréa, de Cella….) et à “Jacquou” en particulier, j’aimerais vous recommander la lecture d’un livre qui reflète et décrit avec justesse une partie de l’âme politique niçoise :
« Mitterand m’a tuer – un lynchage exemplaire » éditions Premières Lignes – 1994 – Jacques Médecin (homme meurtri en exil forcé en Uruguay)
Bien cordialement, LouSpagnou
Cher Lou,
je vous remercie pour votre première appréciation concernant mon article que vous qualifiez de très bon. Pour la suite, je pense que vous avez adopté une vision très réductrice et orientée. Cela vous fait prendre certains de mes propos comme des approbations soit de l’article que j’ai commenté, soit des actions commises par certains personnages que je citais. Je vous ferai remarquer que j’ai bien noté en préambule à l’article de Prezensa Corsa que les lignes qui suivaient n’engageaient que leur auteur. Pour ce qui est d’Ernesto « Che » Guevarra, je n’ai fait que le citer sans prendre position sur les actions qu’il a menées. En ce qui concerne les adjectifs que vous lui attribuez cela n’engage que vous, mais permettez moi de faire le commentaire suivant: la violence n’est jamais unilatérale et souvent une violence provient d’une violence ou d’une injustice qui la précède. Enfin, vous faites des amalgames en adjoignant au mot révolutionnaire les mot communiste, marxiste, léniniste, bolchévique (n’en jetez plus la cour est pleine). Je crois que vous êtes trés partial dans vos propos. Je ne suis pas d’accord avec beaucoup des propos contenus dans l’article de Prezensa Corsa, cela ne m’empêche pas de le publier et d’en faire une critique argumentée…la tolérance refuse la censure mais privilégie le dialogue. Je ne prétendais pas faire l’apologie de l’article de Prezensa Corsa mais m’en servir de base de discussion pour faire une analyse des comportements humains et particulièrement des Nissart (Révolutionnaire, Rebelle ou Insoumis). Pour conclure, il n’y a rien d’antinomique entre Jacques Médecin et la citation du « Che » qu’il aurait pu, lui même, reprendre à son compte. Votre conclusion ( les Niçois remercient le ciel d’habiter dans ce paradis terrestre) est d’un fatalisme résigné complètement à l’opposé de l’esprit rebelle des Nissart.
Bien cordialement,
Bob Lenissart
Ecoutez, « Bob », d’abord mon pseudo c’est LouSpagnou ensuite, si mon discours est « orienté » ou « réducteur », c’est que vous le comprenez à votre façon et qu’en plus, vous êtes le détenteur officiel de l’authentique esprit rebelle nissart, et que celui-ci serait tellement exclusif que les artistes niçois primitifs ou les paysans bâtisseurs de chapelles, sanctuaires ou oratoires dans toutes nos collines et vallées ne sauraient avoir eu une quelconque existence en tant que peuple parfaitement calme, pacifique ou contemplatif. Ceci n’a pas eu d’existence selon vous, ce n’est que « fatalisme résigné » car il n’y a jamais eu que des « rebelles insoumis ». Ensuite, je demanderais à mes amis médecinistes si Jacquou aurait pu « reprendre à son compte » une citation du « Che » aussi facilement…(un homme qui avait saisi les périls d’une idéologie révolutionnaire perverse). Je m’abstiendrais de commentaires à l’avenir…trop compliqué et je ne vous pensais pas si radicalement favorable à la révolution.
Cher Lou Spagnou,
veuillez m’excuser si je vous ai appelé Lou (que je pensais être votre prénom) mais comme vous m’aviez appelé Bob… Ensuite, j’ai été surpris de votre réaction face à ma réponse: je pensais avoir répondu à vos remarques de façon claire et concise… en donnant mon point de vue comme vous donnez le votre. Je n’ai fait que vous préciser les quelques points qui semblaient être confus pour vous et pour éviter que vous mélangiez un article copié ailleurs et le commentaire que j’en faisais ( ce qui sont deux choses différentes, bien sûr). Pour ce qui est de votre appréciation de mon engagement révolutionnaire…je ne vois pas en quoi vous pouvez me juger…ce que je n’ai pas fait, envers vous, dans ma précédente réponse. Ce fut un plaisir d’échanger avec vous, avec mes salutations Nissardes les plus rebelles.
J’ai lu avec attention votre commentaire sur notre article, et je le trouve très pertinent. Votre analyse sur le processus qui sépare l’insoumis du révolutionnaire est fort intéressant, puisqu’à travers une étude détaillée de l’Histoire de nos sociétés nous pouvons constater que toute révolution puise son essence dans des actes d’insoumissions de quelques hommes, individus rejetant par exemple verbalement le joug colonial, impérialiste….
Durant la seconde guerre mondiale et l’occupation de l’île Corse les premiers résistants furent des insoumis, puis au grès de la répression et de l’évolution du conflit à l’échelle mondiale, les insoumis de la première heure évoluèrent en véritable combattant pour la liberté, en révolutionnaire.
Nous vous remercions d’avoir repris l’un de nos articles
Pruletariu ( organe de presse de Presenza Corsa )
http://pruletariu.over-blog.com/
je tiens à vous remercier d’avoir lu les articles parus sur notre site, et, bien sûr, celui faisant référence à un de vos articles. Vous avez bien fait de nous écrire en mettant le lien avec votre blog sur lequel je me suis rendu et qui présente le plus haut intérêt. J’invite d’ailleurs tous les lecteurs du site « Racines du Pays Niçois » (Rais dou Païs Nissart ») à se rendre sur votre blog. Je pense, comme vous, que nos combats parallèles s’inscrivent dans une sensibilité que je qualifierais de « social-libertaire »…débarrassée de tous les présupposés idéologiques issus des structures de l’état occupant. Amic Corsou, courage e soulidarietà.
Ce n’est que par le combat idéologique, philosophique et politique que nous pouvons jouer un rôle dans ce monde globalisé et mondialisé. Comme adversaire nous n’avons pas un peuple, mais un État. Nous subissons ce que subissent les citoyens du peuple français autrement dit l’exploitation de l’homme par l’homme. Quoiqu’il en soit nous avons la possibilité d’enrayer ce processus destructeur de nos racines par la mise en œuvre, dans une voie pacifique, de nos idées…
Pruletariu ( organe de presse de Presenza Corsa )
http://pruletariu.over-blog.com/
N’oubliez pas un élément primordial, le combat culturel qui précède tout les autres. Il faut, en premier lieu, faire évoluer les mentalités pour qu’une action aboutisse. Quand les mentalités seront majoritairement prêtes, le reste suivra!
En effet le fondement de tout combat politique est basé essentiellement sur le combat culturel néanmoins il ne faut pas s’enfermer idéologiquement uniquement dans le combat culturel, bien au contraire il faut entamer un processus dialectique afin d’atteindre un haut niveau d’idéologie politique anti-impérialiste et anti-néocolonialiste. Ce n’est que par cette manière que l’on peut faire trembler les puissances liberticides et coercitives.
Pruletariu ( organe de presse de Presenza Corsa )
http://pruletariu.over-blog.com/
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