Devoir de Mémoire

Après des siècles d’oubli, notre Histoire remonte enfin à la surface.

 

Oubliée, occultée, cachée, étouffée voire déformée trop souvent, l’Histoire de ceux qui se sont battus pour la liberté de notre Pays Niçois n’a pas été oubliée par tout ceux qui sont attachés à ce pays. Mais la chape de plomb qui avait été mise en place par l’état jacobin a longtemps résisté et fut dure à soulever. Sans doute, à côté des qualités de courage et de résistance des niçois, faut il y ajouter la particularité, pour ceux-ci, d’être tenaces et même têtus.

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Il faut remercier, ici, le travail effectué par toutes ces associations culturelles nissardes qui se sont attachées à faire revivre l’histoire de notre pays (« Racines du Pays Niçois », « Nissart per tougiou », « Boulegan sian nissart »,  » Nissa Pantaï » et bien d’autres). Il faut remercier aussi, des personnes (soit à titre individuel, soit avec leur association comme Roger Barraya avec « Les Amis de l’Escarène ») qui ont œuvré pour que notre histoire soit enfin connue de tous. 12047092_10206560479922069_1360343481483023297_n

L’an dernier, en 2014, l’association « Racines du Pays Niçois » avait entrepris, à l’occasion de la commémoration du bicentenaire de la « Restauration Sarde » de 1814, de lancer une souscription pour réaliser une plaque en l’honneur de nos résistants « les Barbets » et de demander au Maire de Nice que l’on trouve un lieu pour apposer celle-ci. Toutes les associations précédemment citées se sont, alors, associées à cette initiative. Aujourd’hui, nous attendons la décision de la « commission des plaques et noms de rues » (décision qui ne saurait tarder d’après certaines sources proches de la Mairie).12046590_10206560750208826_7786603604824020392_n

Dans le même temps, et parallèlement, une idée faisait son chemin du côté de l’Escarène qui fut un lieu de résistance important, eu égard aux exactions commises dans ce village par les troupes de l’armée française lors de l’invasion de notre Comté à partir de 1792. Il n’est pas étonnant que ce fut dans ce village que l’on trouvât le plus célèbre d’entre eux, un certain François Fulconis dit Lalin, dont les exploits et le destin tragique ont marqué la mémoire collective des Niçois. Certains escarènois, amis de ce village et de son histoire, eurent l’heureuse idée de vouloir honorer cette grande figure de notre résistance. Et pour cela, ils envisagèrent de donner à une de leurs place le nom de François Fulconis dit Lalin (résistant escarènois). Pendant un an, l’idée fit son chemin pour aboutir à cette journée de mémoire du 26 septembre 2015 lors de laquelle fut inaugurée la place au nom du héros et une plaque fut apposée en souvenir de tous les Barbets du canton de l’Escarène morts pour la liberté de leur pays, le Comté de Nice. Oui, les Niçois, aussi, doivent respecter le devoir de mémoire envers ceux qui ont payé de leur vie ce combat pour que notre culture, notre langue et notre histoire perdurent.Bob-27-9-2015 332

C’est en présence de toutes les associations nissardes et de personnalités (élus et autres) que fut inaugurée la place Lalin Fulconis et apposée la plaque du souvenir. Pierre Donadey, le maire de l’Escarène fit un discours remarquable en cette occasion, ainsi que Roger Barraya, président de l’association « Les Amis de l’Escarène », à l’initiative de ce projet qui prit la parole en premier.

Nous vous présentons, ici, les discours prononcés le 26 septembre 2015 à l’occasion de la pose de la plaque suite à l’inauguration de la place François « Lalin » Fulconis à l’ Escarène.

Mesdames, Messieurs,
Je vous remercie d’être venu aussi nombreux pour témoigner de notre attachement à ces oubliés de l’histoire… je salue et remercie de même les élus et représentants d’associations niçoises d’avoir pris ce risque…. mesuréDiscours Barraya
Partout dans le monde lorsque l’on parle de la France, il vient à l’esprit des gens « Liberté, égalité, Fraternité » oui mais pour nous Niçois, que cela soit avant ou après la révolution française, cette belle devise n’a jamais été appliquée. A plusieurs reprises les français nous ont envahi et massacré: Siège de Nice en 1543 avec Catherine Ségurane qui met en fuite les Franco-turcs, 2ème siège de Nice en 1691 par les troupes de louis XIV, 3ème siège en 1705 où, la encore, les troupes de louis XIV sévissent et détruisent le château.
Et puis bien sûr la période 1792-1814 ou l’armée française se livrera à tous les excès, excès qui amèneront les populations de l’arrière pays niçois à prendre les armes pour défendre leur pays, et non pas partir se réfugier dans un pays d’accueil. Autres temps autres mœurs. Ce sont les barbets que nous voulons honorer aujourd’hui en dévoilant cette plaque commémorative de leur sacrifice. barbets 1Certain diront qu’ils ne sont pas tous couchés sur ce marbre …en effet ne figure ici que les barbets du canton Paillon, Bévera, Roya, exécutés en place de Nice, que nous avons pu retrouver dans les papiers du tristement célèbre Général Garnier avec notre héros local François Fulconis dit Lalin, le plus célèbre d’entre eux.
On ne peut parler des Barbets sans évoquer, entre autres, le nom des historiens Michel Iafelice et Henri Sappia, Michel Iafelice que nous avons le plaisir d’accueillir chez nous aujourd’hui et qui donnera une conférence sur les Barbets cet après midi à 14h30 ici au vieux moulin. C’est Henri Sappia, natif du Touët de l’Escarène et fondateur de la revue Nice Historique qui le premier s’est intéressé à ces oubliés de l’histoire. Sappia était un précurseur dans le domaine de la méthodologie historique et il a même pu recueillir des sources orales, notamment sur notre héros local Lalin entrevu comme un véritable bandit d’honneur. Lalin Fulconis
La légende nous dit qu’il se cachait des troupes françaises dans les clues tantôt en « barma d’eira », tantôt à Sainte Brigitte. Une lettre du Général Garnier au ministre de la guerre nous dit comment l’ami Cicion le tua d’un coup de fusil pendant son sommeil. Et, cela, vous l’avez déjà peut-être appris par le Nice-Matin de mercredi dernier, Son cadavre fut descendu à l’Escarène et cloué à la porte de la demeure de sa mère, avant que son corps ne soit trainé à Nice mutilé et débité en morceaux pour y être exposé sur ordre du Général Garnier.
C’était les valeurs sans doute que la France nous amenait pour nous convaincre des bienfaits de la révolution.
Deux cents ans se sont écoulés depuis la fin du Barbetisme et pourtant le phénomène inspire encore à l’inconscient collectif de certains un sentiment confus que l’histoire officielle française fait osciller entre honte et incompréhension.12039370_10206560711807866_6399722458868316898_n
Pour d’autres profondément niçois il était temps de réhabiliter ces héros locaux qui ont défendu leur pays contre l’envahisseur étranger.
Je ne terminerai pas ce rapide historique sans parler de l’annexion du comté de Nice par la France en 1860 organisée de main de maître par Cavour et Napoléon III.
« Il faut s’assurer par des mesures habiles le succès de ce vote » écrit Cavour à son ambassadeur à Paris. Et, en effet, c’était joué d’avance:
Pas de bulletins NON, pas d’isoloirs dans les bureaux de vote, les maires hostiles à l’annexion révoqués et un personnel municipal nommé par les autorités françaises, une occupation militaire française, l’abstention interdite et la promesse du bagne de Cayenne, sans même un jugement, pour tout opposant à l’annexion. Voilà comment la France obtint 99,8% des suffrages exprimés lors du plébiscite qui scella l’annexion. Le plébiscite de 1860 fut tout sauf une consultation populaire; s’il fallait le définir, il conviendrait de citer le jugement du journaliste anglais du Times « Le plébiscite de 1860 fut la farce la plus abjecte qui ait jamais été jouée dans l’histoire des nations! »
Et c’est pourquoi, pour toutes ces raisons, les niçois de plusieurs générations, ne chantent pas la Marseillaise.
Mais pour l’heure, HONNEUR AUX BARBETS.

Roger Barraya (Les Amis de l’Escarène)

A la suite de ce magnifique discours, fut déclamée la ballade de Choua Fulconis, de Joan Luc Sauvaigo, par le jeune barde local, Thomas. Puis, le Maire prit la parole:

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, (remerciements aux personnalités présentes),

Lourde tâche, aujourd’hui, en tant que premier magistrat d’une commune française de venir rendre hommage à ceux et celles de notre terroir, morts pour sa défense et ses valeurs contre l’Etat français de 1792 à 1800 ; Je suis également représentant de vous tous, ici présents et à ce jour, pour défendre ce même terroir, français, depuis son rattachement de 1860. J’éviterai de parler ou peu des valeurs actuelles tant elles nous abreuvent de barbarie, d’incompétence, d’anéantissement de l’individu sous couvert de verbiages, de mascarades de démocratie et de désinformations par des mass-médias dignes des années sombres ou de régimes totalitaires.Bob-27-9-2015 274

Le 26 septembre 1388 soit exactement 627 ans Amédée VII comte de Savoie passe à L’Escarène pour arriver le 27 septembre à l’abbaye de Saint Pons où est signée est la fameuse dédition de Nice.

Je ne compterai bien pas toute l’histoire du comté de Nice, d’autres le font tellement mieux, et l’on fait ou écrit, tout comme aujourd’hui, avec la passion de leurs racines.

Notre beau comté fut la convoitise de tous. Espagnols, Sardes, Autrichiens, Français, Sarrasins, Génois, barbaresques. Notre Comté de Nice fut ainsi sous domination française plusieurs fois avant même l’épopée révolutionnaire et impériale. Chaque fois destructions, viols, peuple affamé mais nos ancêtres des hommes des vrais et même envahis toujours résistants et combattants.

Pierre Gioffredo, le grand historien, relate qu’un certain Scarena résista contre les barbaresques d’Algérie le 17 juillet 1623 à coups d’arquebuse avant d’être pris et exécuté alors que d’autres sont brulés vifs ou enlevés et promis à l’esclavage. Ce n’est qu’un exemple mais malheureusement éternel recommencement encore aujourd’hui. Doit-on demander repentance ?

Charles Emmanuel II amena un règne de paix de 1648 à 1675, cette époque fut pour nous l’excellence avec la construction de notre église de 1642 à 1655 par l’architecte Jean-André Guibert et stuquée par Jean Marvaldi. Elle fut l’une des premières manifestations de l’art baroque.

En 1747, les Français pillent à nouveau Nice et son comté, la route royale de L’Escarène est coupée le 10 juillet. Dans la mémoire des Escarénois toutes ces atteintes répétées d’invasion et d’occupation s’inscrivent.

Victoire Amédée III décide de rendre carrossable la route de Nice à Cuneo le 23 mai 1780 et elle fut terminée le 18 septembre 1784 ! Qui dit mieux ? Monsieur Macron aurait été heureux devant l’efficacité de tels fonctionnaires. Nous n’évoquerons pas aujourd’hui la ligne SNCF Nice-Cuneo, le tunnel de Tende et tant d’autres aménagements de notre territoire.

1789 arrive, très peu d’idées révolutionnaires mais de nombreux réfugiés français qui entrainent beaucoup de désordre. 1791 voit par contre l’installation de notre magnifique orgue (œuvre des frères Grinda, des facteurs d’orgues nissart, qui en construiront 3 à L’Escarène, Clans et Villefranche- Ndlr) que maitre Saorgin et Monsieur Barraya apprécient au plus haut point.

L’été 1792 est marqué par une forte immigration française et le 27 septembre le peuple niçois manifeste son attachement au roi.

Le 29 septembre, le général Anselme franchit le Var avec ses troupes et le pillage s’en suit. Le 1er octobre, il est à L’Escarène, l’armée républicaine n’était sans doute pas pire que les autres mais pas mieux non plus surtout face à une population pauvre. Les exactions de la troupe allaient susciter la révolte des paysans. Les barbets étaient en marche. L’abbé Grégoire envoyé par la Convention fit une enquête honnête sur les horreurs commises en octobre, rapport qu’il présenta à la Convention pour exposer les raisons de la révolte. « Les Français, sous le commandement d’Anselme furent reçus en frères. Que se passe-t-il alors ? On entre dans les maisons, tout ce qui s’appelle comestible est dilapidé ; on prend au malheureux montagnard sa vache ; on tue ses brebis ; sa volaille ; on brise ses meubles pour le plaisir de détruire. Présume-t-on qu’il y a de l’argent ? On lui laisse le choix entre le donner ou être pendu. La pudeur a été violée, même dans la chaumière du pauvre. Tous les jours nous avons eu le cœur déchiré par le récit de ces crimes et par le tableau de la misère qui désole la part des communes, notamment Lantosque, Levens, Lucéram, Sospel et L’Escarène. Ces horreurs ont conduit au désespoir et provoqué des vengeances ; beaucoup de ces malheureux sont allés dans l’armée ennemie chercher du pain ou la mort ».
Les exemples actuels, hélas, en sont à leur image.10300971_706910576037263_5594593905084362776_n

Le 31 janvier 1793, le comté de Nice forme le 85ème département français et Victor Emmanuel III ne voulait pas baisser les bras, de féroces combats eurent lieu. Le combat fut inégal entre les armées austro-sardes et les troupes de Bonaparte.

Le 25 fructidor 1794, le maire de L’Escarène est même enlevé pour s’être éloigné de la mairie. Le premier « pluviose » un arrêté stipule que les communes de Contes, Peille et L’Escarène se font remarquer par une résistance constante aux réquisitions des autorités constituées et arrête que les maires soient condamnés à la première récidive à 100 francs d’amende et à 15 jours de prison.

Le 15 mai 1796 fut signé la paix de Paris entre la République française et le roi de Sardaigne. Escarénois comme niçois se sentent complètement abandonnés. Comment admettre cela ? Après tant de batailles et de sacrifices pour leur terre et leur famille. Ne sont-ils pas comme les résistants de 1940, les harkis ou les français en Algérie en 1962.

Bonaparte décide d’en finir. Un tribunal militaire siégea à L’Escarène et plusieurs dizaines de barbets y furent condamnés et exécutés. 35 furent fusillés le 15 décembre 1796. Un rapport affirme leur nombre est si grand qu’il faudrait en appliquant la peine de mort à tous les coupables, détruire une partie considérable de la population de ce département.

Posons-nous la question, résistants ou brigands ? Les barbets ne défendaient-ils pas leurs familles, leurs libertés, leurs racines, leurs pays contre les révolutionnaires qui disaient, dit-on, liberté, égalité, fraternité ? Repentance alors ?
Repentance ce mot n’est-il pas galvaudé ? Quel sens peut on y accorder quand on voit la rébellion même des enseignants contre les réformes actuelles de l’enseignement où l’on s’emploie à détruire notre civilisation, à marteler la haine de l’Histoire et en particulier celle de la France.

Avec courage, nos ancêtres se sont relevés de ces multiples invasions, qu’ils soient pour nous exemple d’attachement à notre territoire, notre culture. Devons-nous exiger repentance des génois, des autrichiens, des sarrasins, des français, des espagnols ? Arrêtons là ces bassesses politiciennes.
Ce moment « historique » de mémoire s’inscrit dans la fierté, d’être à leur suite, défenseur de notre beau pays.

Mais moment historique aussi : juste pour montrer notre fragilité vis-à-vis des puissants.
Juste pour montrer notre fragilité vis-à-vis des moyens d’information ou plutôt de désinformation, la culture s’impose.
Juste pour rappeler que l’absence d’esprit citoyen, d’ambition de citoyenneté, d’assimilation est souvent cause de décadence.
Juste se souvenir qu’avec les barbets, qu’avec vous tous aujourd’hui, la liberté est un bien précieux et hier comme aujourd’hui, nous devons refuser la pensée unique ou la politique purement politicienne.
Juste pour avoir le respect de ceux qui sont morts pour que notre civilisation, notre comté et pays avance tout en acceptant son histoire.

Non l’homme n’est pas qu’un simple pion ou de la chair à canon.

Pensons à ce Scaréna et à tous ceux qui sont morts pendant les nombreuses invasions, aux barbets, à Lalin Fulconis, aux poilus de 14-18, aux résistants de 39-45, aux soldats de la 1ere DFL, aux supplétifs et harkis et à tous ceux qui ont défendu leur terre d’origine comme les Français d’Algérie. En un mot tous ceux qui quel que soit leur origine ou religion sont morts pour nous.

Le 1er avril 1860, Nice est rattachée à la France. Le roi Victor Emmanuel et Cavour dans l’information aux niçois écrivaient :« Je n’ai pu oublier enfin que des grandes affinités de races, de mœurs rendent les rapports de la France et de l’Italie de plus en plus intimes et naturels. Ils nécessitent le consentement du peuple ». Et de conclure « faites que votre réunion à la France soit un lien de plus entre deux nations dont la mission est de travailler de concert au développement de la civilisation ». Et son conseiller ajouta : cela sera votre force pour obtenir beaucoup du gouvernement français. Ensemble continuons L’Escarène.

Pierre Donadey (Maire de l’Escarène)

A la suite de ce discours émouvant, la plaque fut dévoilée, une gerbe fut posée devant celle-ci et une minute de silence fut respectée. Un grand moment de partage, d’émotions et de recueillement. Bob-27-9-2015 276

A la suite de cette cérémonie, un apéritif offert par la Mairie fut servi, lors duquel les participants purent échanger.

Après un repas pris sous les magnifiques arbres du jardin avoisinant, Sam-27-9-2015 106ce fut une après-midi bien chargée qui commença par une conférence de Michel Iafelice, auteur d’ouvrages sur les Barbets, conférence suivie par un nombreux public et fort animée.Bob-27-9-2015 317

Nous eûmes droit, ensuite, à une performance de Fabien, un graffeur de qualité qui réalisât une fresque de toute beauté sur le thème des Barbets. Bob-27-9-2015 420

Une démonstration de « Mourra » anima la place du village, Sam-27-9-2015 142pendant que les gens visitaient l’exposition dans la chapelle des Pénitents Noirs. Bob-27-9-2015 342

Ensuite, ce fut le banquet du soir qui se déroula dans la salle des fêtes et que l’on terminât, tout naturellement, par un « baleti » d’enfer animé par « Lu Rauba Capèu ».

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Ce 26 septembre 2015, est assurément une journée que l’on n’oubliera pas car elle marque le début de la redécouverte, pour un grand nombre de Niçois, de leur histoire, cette histoire   qu’on leur avait cachée pendant si longtemps.

Il faut, bien sûr, remercier, tout ceux et toutes celles qui ont œuvré à la réussite de cette journée: Pierre Donadey (Maire de l’Escarène), Martine Cagnazzo (Secrétaire de la Mairie de l’Escarène), Roger Barraya (Président de l’association « les Amis de l’Escarène »), Jean Claude Giaccobi (Président de « Musique Passion »), Jean Paul Fumaroli (pour son implication dans l’animation visuelle costumée) et tous ces bénévoles qui ont offert de leur temps pour la réussite des repas et de la soirée. Merci aussi aux associations nissardes, précitées, qui sont venues en nombre ce jour là.

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1792 à 1814 années de résistance… 26 septembre 2015, journée du devoir de mémoire.

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Passant Niçois, n’oublie pas !

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